Nous apprenons de sources fondées que dans le cercle de Douentza certains hommes politiques cherchent à opposer les membres de deux communautés. Les autorités sont donc interpellées sur la question avant que la situation ne se dégrade.
DE QUOI S’AGIT-IL ?
Il nous revient que durant tout le temps de la campagne pour le 1er tour des législatives de 2013, des politiciens en manque de popularité ont tenté de semer et d’entretenir la haine entre les communautés peulh et dogon dans le cercle de Douentza. Dans leurs stratagèmes, ils font passer les peulhs pour des rebelles et cherchent à faire croire cela aux autres. C’est là une véritable campagne d’intoxication qui risque de produire des effets dangereux dans cette contrée où les populations ont toujours vécu dans une parfaite harmonie.
A en croire certains, les mêmes politiciens, certains peulhs se sont illustrés par des actes repréhensibles sur des innocentes populations, depuis l’occupation des régions du nord par les troupes rebelles. Le cas que l’on évoque est surtout celui du marabout peulh Hamadou Koufa dont la connexion avec les djihadistes était connu de tous et plus après l’attaque du village de Konna par les rebelles.
C’est pourquoi dans certains milieux, on n’hésite pas à assimiler tous les peulhs à des rebelles. C’est sur cette accusation gravissime que certains jouent pour semer la haine dans certains villages où on appelle à ne plus voter pour un candidat peulh dans le cadre des élections législatives en cours. Or chacun sait dans ce pays que dans cette partie du Mali, les Peulhs, les Dogons, les Bozo, les Bambara, les Songhoï ont toujours vécu en parfaite symbiose. Il est donc grave qu’aujourd’hui certains irresponsables jouent à briser cette entente.
Laya DIARRA