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Campagne contre les violences basées sur le genre : La plateforme des jeunes engagés très active

Dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, la Plateforme des jeunes engagés pour la promotion de la santé reproductive et la lutte contre la violence basée sur le genre (PJEP-VBG) a décidé d’agir. Elle a initié trois jours d’activités de réseautage, de sensibilisation et de formation des jeunes pour contribuer à la prévention et assurer le plaidoyer en faveur de l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles dans notre pays.

 

La cérémonie d’ouverture s’est tenue, vendredi dernier, au Centre de formation des collectivités territoriales, en présence de la présidente de la PJEP-VBG, Assitan Keïta, du président de la commission d’organisation de ces activités, Siaka Diallo, du représentant de l’ONU Femmes, Abdramane Coulibaly et de nombreux invités.

L’initiative cherche à impliquer davantage les jeunes dans la promotion des droits humains, notamment ceux relatifs à la santé pour les adolescentes et les jeunes femmes à travers la mise en place d’un système de réseau d’alerte précoce, de prévention et de plaidoyer dans le cadre de la lutte contre les violences perpétrées contre cette couche. Tout le monde s’accorde à reconnaître que c’est une situation inacceptable et qui ne peut pas continuer, d’où l’urgence et la nécessité d’inscrire la lutte contre le phénomène dans un cadre global, mais aussi de multiplier les initiatives et les actions pour circonscrire lefléau.

Les 120 jeunes participants, venus des six communes du District de Bamako et des Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Sikasso, Tombouctou et Gao, ont défini les axes stratégiques qui orienteront les actions de la Plateforme. Ils ont aussi défini un plan d’actions sur 3 ans en fonction des axes stratégiques. L’élection du nouveau bureau national, représentatif de toutes les coordinations, l’animation des séances de causeries éducatives sur les thématiques de la Plateforme ont été les préoccupations discutées, durant trois jours, par les participants.

Selon le président de la commission d’organisation, un réseau de jeunes engagés et disponibles sera mis en place pour accompagner les efforts de lutte des autorités et des partenaires. Quant au représentant de l’ONU Femmes, il relèvera que la Plateforme a été créée dans le but de mettre en place un levier de jeunes qui seront les futurs responsables du pays. Et aussi, a-t-il poursuivi, c’est dans l’intention d’opérer le changement que l’ONU Femmes souhaite apporter rapidement dans la lutte pour l’élimination des violences basées sur le genre.

Pour Abdramane Coulibaly, la Plateforme vise à changer les mentalités de la jeune génération, car selon lui, les VBG sont assez complexes et sensibles. «Il nes’agit pas de dire : je m’engage pour l’être, il faut être convaincu de ce qu’on fait et dit. C’est seulement en cela qu’on peut avancer», a-t-il lancé. Le représentant de l’ONU Femmes s’est dit aussi persuadé que la Plateforme est engagée et convaincue de tout ce qu’elle est en train de faire.

«Quand on croit à quelque chose, on est prêt à tous les sacrifices pour pouvoir atteindre les objectifs qu’on s’est fixés», a-t-il déclaré, avant de remercier les jeunes pour les efforts consentis dans la lutte contre les VBG.Selon lui, le changement viendra de la jeunesse et c’est seulement à travers elle qu’une communication à la base peut être possible pour l’éradication totale des VBG.

La présidente de la Plateforme a expliqué que cette journée a été organisée pour assurer plus de plaidoyer en faveur de la lutte contre les VBG et pour la promotion de la santé reproductive. Ainsi, elle a remercié l’ONU Femmes pour son accompagnement à dans la concrétisation de cette rencontre. Assitan Keïta a réitéré l’engagement de la Plateforme à lutter contre les violences basées sur le genre dans notre pays.

Il est bon de préciser que la PJEP-VBG est un regroupement de 10 associations de jeunes, engagées et dévouées pour la promotion des droits humains, l’égalité des sexes, la santé de la reproduction, l’autonomisation des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre. Et pour l’avènement d’un changement de comportement social pour plus d’égalité entre les sexes et pour le bien-être en matière de santé sexuelle des jeunes.

Baya Traoré

Source : L’ESSOR

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