Dans un communiqué commun, les deux secrétaires généraux, Olivier Traoré et Ousmane Christian Diarra ont rappelé que le devoir de l’Etat à l’égard de ses représentants conformément, aux dispositions des articles 73 et 74 de l’Ordonnance n°2018-0018/P-RM du 31 juillet 2018 portant statut du corps préfectoral est de protéger ses représentants contre les attaques dont ils peuvent faire l’objet dans l’exercice de leur fonction.
Pour ces deux responsables de syndicats, il a été constaté une dégradation de la situation sécuritaire des représentants de l’Etat, cela malgré la déclaration du 18 juin 2018 et le communiqué conjoint n°001/CEN-SYNAC-SYLTMAT du 18 juin 2019.
D’après eux, au regard de l’ampleur de ces menaces et attaques ciblées contre les représentants de l’Etat, en attendant l’application des points d’accord du procès-verbal de conciliation du 26 mai 2020, les CEN-SYNAC et SYLTMAT demandent aux représentants de l’Etat qui sont en insécurité de rejoindre les localités sécurisées les plus proches.
Les deux secrétaires généraux invitent ses militants à la responsabilité individuelle et collective face aux enlèvements. De plus, ils ont condamné avec fermeté, les actes d’enlèvements, dont ont été victimes les sous-préfets de Hombori, Tilemsi, de Farako, du préfet de Gourma-Rharous, du sous-préfet central de Diré et le sous-préfet de Dangha.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Journal le Sursaut-Mali