Dans le cadre de la concertation nationale pour les réformes institutionnelles, le gouvernement a mis en place un cadre inclusif composé de toutes les forces vives de la nation. La convergence pour le développement du Mali (Codem) se retire du cadre en évoquant sa non-inclusivité.
Ce lundi 11 février 2019, une correspondance a été adressée au ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation par le Bureau National de la Convergence pour le développement du Mali, dans le courrier, le parti de la quenouille a décidé de ne pas siéger au sein du cadre de concertation en son état actuel.
Tout en saluant l’initiative de la création de ce cadre de concertation, la Codem estime que “tel que proposé, suivant l’arrêté 0037/MATD-SG du 17/01/2019 dans sa composition, ses missions et son fonctionnement, le cadre ne correspond pas aux attentes de notre peuple”.
Autre grief à l’encontre de ce projet, le parti Codem indique que l’organe n’obéit pas aux conditions d’inclusivité pour traiter les grandes questions qui assaillent notre nation.
Sous réserve d’une modification du décret et son arrêté d’application dans une démarche de concertation élargie tendant à la création d’un cadre véritablement inclusif, la Codem a décidé de prendre ses distances.
Ainsi, après l’URD, la Codem, à son tour n’entend pas jouer le rôle de “marionnette dans ce ballet annoncé par le gouvernement”.
Selon plusieurs indiscrétions, d’autres partis et non des moindres s’apprêtent à rejeter ce nouveau cadre de concertation.
Pour plusieurs observateurs de la scène politique du Mali, les inquiétudes se font sentir dans l’arène politique pour la réussite de cette concertation.
Moribafing Camara
Source: L’Indicateur du Renouveau