Le comité des experts de l’ONU aurait soumis au Conseil de Sécurité un rapport Confidentiel dont des éléments se retrouvent comme hasard dans la presse qui en a fait ce vendredi ses choux gras (VOA, notamment).
Ce rapport confidentiel cible aussi comme par hasard des personnalités dont des généraux soi-disant entravant la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. Parmi ces personnes ciblées, le Général Moussa Diawara, directeur des services de renseignement. Pour quelles raisons sélectives ?
Parce qu’il ne s’est pas empressé comme ces cadres verreux de vendre à messieurs les experts tous les secrets de l’Etat malien. On le sait, le Général Moussa Diawara est devenu subitement la bête noire d’une certaine élite abreuvée de passe-droits et de mensonges concoctés par les réseaux mafieux de Bamako.
Les experts autoproclamés n’ont jamais pris contact avec les généraux incriminés pour s’enquérir de la véracité des accusations portées contre eux ou tout au moins entendre un autre son de cloche que celui des commanditaires des sanctions, qui ne sont que les adversaires politiques du président ou plutôt ennemis du Mali, bien que pour la plupart ils en sont des fils privilégiés.
D’ailleurs on ne trouve nulle part la trace de l’article sur le site de VOA Afrique dont la paternité lui est attribuée, on se demande encore une fois si c’est n’est qu’une énième manipulation contre cet homme qui dérange.
En définitive, s’il est vrai que l’objectif ultime des nations unies au Mali est pour la stabilité et la paix, nous disons clairement sans aucun risque de nous tromper que ces experts se trompent de combat et d’adversaires avec ce rapport. Il y a bien d’autres vrais ennemis au Mali que ces valeureux généraux dont la résistance a évité au pays de s’effondrer.
Parce que si cela s’avérait les sanctions préconisées contre le Général Diawara viseraient, en réalité, à affaiblir le président de la République, au moment où il fait face à la contestation la plus sournoise que le Mali ait connue.
Comme en République Démocratique du Congo (RDC) au temps de l’ex-Président Kabila, il s’agit de faire le vide des hommes loyaux autour du président de la République et le meilleur d’entre eux, pour le pousser à la sortie. On sait ce qu’il est advenu de la RDC. Tous les ingrédients prouvent que le plan est en marche … mais il ne réussira pas.
Des sanctions contre le Général Diawara deviennent, en fait, un casus-belli pour le Mali et son peuple.
Car le monde entier sait depuis 2015(l’année à laquelle cet accord a été signé), qui sont les véritables entraves à la mise en œuvre de l’accord d’Alger, en l’occurrence la coordination des mouvements de l’Azawad qui ne rate aucune occasion pour torpiller le processus. Même ceux qui ont été nommément désignés et sanctionnés se la coulent douce car ils sont du nord qu’on ne veut fâcher.
Mais jamais, nous n’avions entendu ce fameux comité d’experts dénoncer les agissements de ce groupe séparatiste. Le refus de l’armée reconstituée d’entrer à Kidal. Les difficultés des autorités à effectuer de simples visites à Kidal. Les actes pour narguer le Mali ne manquent pas mais silence radio du côté des moralisateurs qui s’empressent à vouloir sanctionner le Mali et ses généraux. Pathétique neutralité dans un conflit !
Enfin, la question que le peuple malien se doit de poser, pourquoi s’en prendre maintenant(la crise politique encours) à l’homme de confiance du président de la République? C’est la dernière digue qui résiste à tous les assauts et empêchent l’effondrement. Elle ne tombera pas.
Sibiri Samaké.
Source : INFO-MATIN