Roch Kaboré a accordé un entretien au ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame. C’était le vendredi 11 mars 2016 dans les locaux du palais de Kosyam.
C’est une rencontre à laquelle prenait part également le ministre d’État burkinabè, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure,Simon Compaoré, apprend-on de la Présidence de la République du Burkina Faso.
Roch Kaboré assiste à la plaidoirie de son voisin togolais.
Roch Kaboré veut aplanir les tensions avec ses voisins. Après le coup d’État manqué qui a failli emporter le régime de la transition burkinabè, le Burkina Faso n’est plus en odeur de sainteté avec la Côte d’Ivoire et le Togo. Le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile séjournait à Ouagadougou et était porteur d’un message du président Faure Gnassingbé.
Après avoir été reçu par le chef de l’État burkinabè qui s’inquiète du fait que Fatou Diendéré (l’épouse du général Gilbert Diendéré) puisse mener des activités subversives en se servant du Togo comme base arrière, le Colonel Yark Damehame s’est voulu rassurant : « Nous sommes condamnés à travailler ensemble, que ce soit en matière d’échanges d’informations ou d’activités policières sur le terrain pour qu’aucun de nos pays ne serve de base pour des criminels. »
Source: Afrique sur 7