Les acteurs de la justice Burkinabè sont en conclave depuis vendredi pour réfléchir sur la création des pools judiciaires spécialisés dans la lutte contre le terrorisme, cinq mois après l’attaque de Ouagadougou, qui a fait une trentaine de morts.

Selon la présidente du conseil supérieur de la magistrature, Thérèse Traoré /Sanou, au cours de cette rencontre, les acteurs de la justice passeront en revue, l’avant-projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des pools judiciaires spécialistes de lutte contre le terrorisme.

Depuis plusieurs mois le Burkina Faso est sous la menace terroriste. Les pays est en proie à des attaques d’individus connus à ses frontières notamment avec le Mali et le Niger.

Le 18 mai, trois assaillants arrivés en voiture ont ouvert le feu sur un poste de police situé à l’extrême nord du pays et blessé par balles deux policiers.

En mi-janvier dernier, une attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a fait une trentaine de morts dans la capitale Ouagadougou.

Entre-temps, un couple australien, Kent Elliott et sa femme, a été enlevé à Djibo, à l’extrême-nord. Mme Elliott sera libérée quelques jours plus tard au Niger, alors que son époux est toujours entre les mains de ses ravisseurs.

Fin juind dernier, le poste de douanes de Déou, dans le Nord du Burkina Faso (frontalier avec le Niger et le Mali), avait été attaqué à la Kalachnikov, faisant des blessés. Fin