Simon Compaoré a fait le tour de certaines casernes de gendarmerie pour s’enquérir des conditions de travail des hommes.
Dans un plaidoyer portant essentiellement sur la dotation en armes et en équipements de l’institution, le chef d’État-major de la gendarmerie burkinabè, le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly, et ses hommes ont mis à nu les carences de ce pan important des forces de défense et de sécurité, apprend-on d’Alerte Info.
Simon Compaoré touche du doigt les réalités des gendarmes.
Simon Compaoré était l’hôte de la Gendarmerie nationale. Le ministre burkinabè de la Sécurité est venu les écouter. Ces forces de défense et de sécurité ont axé leurs interventions sur les problèmes de « logistique, d’infrastructures et de ressources humaines ». Le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly a réclamé le recrutement de 750 nouveaux hommes pour intégrer ce corps d’élite.
A sa suite, le lieutenant Salfo Bambara a fait remarquer ce qui suit : « Nous avons testé ces gilets avec différentes armes: pistolet automatique, Kalachnikov et un fusil G3. Mais le constat est qu’elles ne résistent pas. Le même constat a été observé après le test sur les casques livrés en 2011-2012. »
Simon Compaoré a rassuré ses collaborateurs sur le fait que leurs doléances seront prises en compte. Dès qu’il y a un soulèvement ou des bruits de botte, il faut faire appel chaque fois à l’armée française. Lors de la fusillade au Splendid Hôtel et au restaurant Le cappuccino, il a fallu attendre l’arrivée des forces spéciales françaises pour donner l’assaut. Savez-vous d’où elles venaient ? Eh bien de Gao (au Mali) pour mener une opération dans un pays voisin. Une telle configuration arrive parce que l’armée burkinabè ne peut pas faire face à ce genre de cas de figure.
Source: Afrique sur 7