Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Burkina – Côte d’Ivoire : la justice refuse de lever son mandat d’arrêt contre Soro

Soro n’en a pas encore fini avec les démêlés judiciaires. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice burkinabè depuis le mois dernier, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne continue toujours de défrayer la chronique. Les magistrats du Faso souhaitent aller jusqu’au bout de cette affaire, nous dit Jeune Afrique.

guillaume soro president assemblee nationale parlement cote ivoire

Soro aiguise l’appétit des juges burkinabè.

Soro joue son avenir politique depuis quelques mois et il en est conscient. Le chef du Parlement ivoirien sait également que l’étau se resserre autour de lui. Après l’épisode du mandat d’amener lancé contre lui par la juge française Sabine Khéris dans l’affaire Michel Gbagbo, c’est au tour de la justice militaire burkinabè de faire mains et pied pour l’entendre.

Des informations faisaient état de la volonté des autorités du Burkina de mettre une croix sur les poursuites contre Soro. En marge du 26è sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu le 29 janvier 2016 à Addis-Abeba (Ethiopie), le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré avait eu une rencontre avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Tout serait parti de là.

Le lieutenant-colonel Norbert Koudougou a, au nom du parquet militaire, vite fait de botter en touche de telles informations qu’il met sur le compte de la rumeur : « Personne n’a demandé à un juge d’instruction de lever un mandat d’arrêt. Il n’y a eu aucune pression pour lever le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro. Le juge d’instruction travaille en toute indépendance. Le succès de l’instruction c’est le succès de toute la procédure et le juge d’instruction qui a posé un acte ne peut lui-même l’annuler ou le retirer du dossier. »

Alors qu’elle le soupçonne d’avoir joué un rôle majeur dans le putsch manqué de septembre dernier en apportant des soutiens logistiques aux putschistes de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), les juges d’instruction tablent sur deux évènements pour incriminer Soro : la découverte de 300 gilets pare-balles et de grenades à son domicile de Ouagadougou, en octobre dernier, et le repérage d’un hélicoptère appartenant aux forces aériennes burkinabè à Niangoloko (à quelques encablures de la frontière ivoirienne), le 19 septembre 2015.

Source: AFrique sur 7

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance