Jocelyn Elliott a recouvré la liberté le samedi 6 février, d’après France 24. Conduite au Niger, elle a exprimé son désir de retrouver son époux qui est encore aux mains de ses ravisseurs. Elle a également réaffirmé son attachement au Burkina Faso et ne veut surtout pas mettre un terme aussi facilement que cela puisse paraître à une aventure de quarante-quatre ans.

Jocelyn Elliott veut rester au Burkina.

L’Australienne Jocelyn Elliott a été remise en liberté par ses ravisseurs le samedi dernier. Enlevée en même temps que son époux, le Docteur Arthur Kenneth Elliott, médecin de son état, à Djibo (au nord du Burkina), dans la nuit du 15 au 16 janvier, elle serait en train de plaider pour obtenir également sa libération. Selon le groupe jihadiste Ansar Dine, rattaché à Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi), et qui a revendiqué ce rapt, elle aurait été libérée « pour ne pas impliquer les femmes dans la guerre ». Si l’on s’en tient à cette déclaration, cela voudrait dire que la détention de son mari pourrait durer encore longtemps.

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry s’est voulu on ne peut plus clair : « Jocelyn Elliott a été libérée aujourd’hui (samedi), elle est arrivée sans problème au Niger. Elle a été reçue par le président nigérien Mahamoudou Issoufou. Aucune rançon n’a été payée ni de conditions posées. Pour l’instant on sait que son époux est en vie et se porte bien. Nous ferons tout pour le libérer. »

Heureux de cette attention particulière accordée à ses ressortissants, Malcolm Turnbull, le premier ministre australien a donc manifesté sa gratitude envers « le gouvernement du Niger et le gouvernement du Burkina Faso ».

Notons que ces deux Australiens, tous octagénaires, avaient été enlevés dans la nuit du 15 au 16 janvier à Djibo, à la frontière avec le Mali et le Niger. Ce même jour, une attaque terroriste visait le Splendid Hôtel et le restaurant Le Cappuccino à Ouagadougou, faisant au passage une trentaine de morts et de nombreux blessés.

Source: Afrique sur 7