La dynamique de croissance dans la zone de l’Union économique monétaire ouest africaine(Uemoa) devrait impacter positivement en 2018 sur les entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a appris le journal de l’économie sénégalaise (LEJECOS) auprès Bloomfield Intelligence.

Dans son rapport Annuel d’Analyse  Boursière,  Bloomfield Investment Corporation,  agence de notation panafricaine spécialisée dans l’évaluation du risque de crédit et basée à Abidjan indique que «Les perspectives de la Zone UEMOA sont globalement positives pour l’année 2018 avec une croissance économique estimée à plus de 6%. En Côte d’Ivoire en particulier, pays qui concentre le plus d’entreprises cotées à la bourse, la croissance économique devrait demeurer toujours importante (à plus de 7%), grâce au démarrage et à la relance de plusieurs chantiers publics et à l’attractivité du pays. Toute cette dynamique devrait avoir un impact positif sur l’activité des entreprises cotées à la Brvm ».
Selon le rapport annuel  d’analyse boursière,  la Brvm a réussi à promouvoir le marché financier régional à travers de nombreuses innovations dont le changement de lancement du service d’information boursière par Sms avec les opérateurs mobiles en Côte d’Ivoire, au Togo, au Niger, au Burkina et au Bénin ; une interaction active sur les réseaux sociaux. Elle a également lancé son troisième compartiment destiné aux Pme en décembre 2017. «La Brvm a noué des partenariats avec les bourses de Londres et de Casablanca en vue de faciliter l’accompagnement de ces entreprises pour la mise en œuvre effective de ce compartiment. L’impact devrait être significatif tant pour le développement du marché des capitaux dans la région que pour le secteur privé », informe le communiqué. En termes de publication d’informations sur la bourse, des progrès ont été observés dans la régularité de publication des entreprises.  Dans la stratégie de développement de la Brvm, d’autres projets d’envergure figurent, notamment les Diasporas Bonds ou obligations de la diaspora qui serviront au financement des projets d’infrastructures de base ou de logements, le marché pour les ressources naturelles et le marché pour les entreprises à la recherche de capital de démarrage.
Mariama Diallo