Tension au Venezuela : Des militaires arrêtés après l’appel à la désobéissance par les députés
Depuis l’appel à la désobéissance demandée par les députés vénézuéliens contre le pouvoir de Nicolas Maduro, considéré comme le président non élu par son peuple, la tension a déjà monté entre le chef de l’état et le pouvoir législatif. Cette situation ne cesse de se propager dans d’autres dimensions inattendues sur la sphère politique.
Comme annoncé, le lundi 21 janvier 2019, quelques dizaines de soldats ont appelé à ne pas reconnaitre le président Nicolas Maduro depuis une caserne du quartier populaire avant d’être arrêtés par les forces loyalistes du régime Maduro.
S’agissant d’une courte mutinerie qui a été suivie d’une forte mobilisation des Vénézuéliens contre le gouvernement de l’actuel président de la République dans plusieurs quartiers populaires du pays.
Comme témoigne l’information, ce groupe militaire a fait son soulèvement via twitter après s’être muni des armes lourdes.
Depuis la caserne du quartier populaire appelé Cotiza, ils ont appelé le peuple Vénézuélien à sortir dans la rue. Les riverains ont, tout de suite rompu au moment où la police était intervenue pour déloger les mutins. Quant aux habitants du quartier, ceux-ci sont automatiquement descendus dans la rue pour crier leur soutien aux militaires arrêtés.
La culture malienne en deuil : Michel Sangaré s’en est allé pour l’éternité
Michel Sangaré, comédien malien depuis 1978, sa passion pour la comédie lui avait permis de remporter le prix du meilleur acteur à la biennale des arts et de la culture. Suite à cette réussite, il intègre le théâtre national du Mali en 1982. Pour mieux triompher, il décida d’intégrer l’institut national des arts, INA, en 1984 où il a obtenu le diplôme d’art dramatique en 1987. Une fois à l’INA, il crée la troupe nationale des marionnettes et théâtres pour enfant. Avec Habib Dembélé dit Guimba national et le cinéaste Ousmane Sow, il crée la troupe blonba avec qui il jouera notamment dans « Bougougneré ». Il a participé à des films comme Tafé Fanga d’ Adama Drabo et Guimba le Tyran de Cheick Oumar Sissoko. Ce grand homme s’en est allé ce lundi 21 janvier 2019 suite à une longue maladie à l’hôpital Gabriel Touré.
Le président zimbabwéen a promis une sanction sévère aux forces de l’ordre
Suite aux séries de manifestations de la population, la semaine dernière contre la hausse du prix des carburants, les forces de l’ordre et de sécurité du Zimbabwe avaient été mobilisés pour sévèrement réprimer les manifestants, composés essentiellement de la société et des partis politiques de l’opposition. Une répression qui a causé la mort de 12 personnes, 78 blessés par balle et près de 240 cas de violence ou de torture par l’armée et la police. Ces bavures ont été enregistrées par le forum des ONG des droits de l’homme au Zimbabwe. De Suisse, cette répression a été reprochée au président Emmerson Mnangagwa présent pour plaider la cause de son pays auprès des investisseurs étrangers au forum économique de Dawos. Sous pression, il retournera urgemment à Zimbabwe et fait un message dans lequel il promet une sanction pour ces bavures des forces de l’ordre : « Les violences ou les mauvais comportements de nos forces de sécurité sont inacceptables (…), les fautes feront l’objet d’une enquête », a promis le président. »
Opérationnalisation des nouvelles régions : le Crnop exige la prise service des gouverneurs nommés et la nomination des autres
Le collectif des régions non opérationnelles (Crnop) soucié de la mise en œuvre de la loi 2012-017 du 2 mars 2012, portant création de onze nouvelles circonscriptions administratives en république du Mali interpelle le gouvernement à s’appliquer dans ses décisions. Après l’opérationnalisation des régions de Menaka et Taoudenit, le gouvernement a procédé à la nomination des gouverneurs des régions de Koutiala, Nioro, Bougouni, et Dioila à la veille de la présidentielle de juillet et août 2018 lors du conseil des ministres du vendredi 20 juillet 2018. Sans au préalable passer devant l’assemblée nationale avec le projet de découpage ce qui est le processus normal, le Crnop avait à son temps fait savoir son indignation face ce qu’il a qualifié de faits électoraux. Depuis leur nomination aucun des quatre gouverneurs nommés n’a pris fonction.
Cependant, les régions de Douentza, Bandjagara, San, Nara et Kita attendent toujours la nomination de leurs gouverneurs. En plus, le projet de découpage proposé par le ministre de l’administration territoriale et la décentralisation contesté sort complètement de l’esprit de la loi 2012-017 du 2 mars 2012. Les récentes concertations régionales sur le processus de découpage n’étaient pas inclusives parce qu’elles n’ont pas pris en compte les nouvelles régions comme des entités désormais indépendantes de leurs régions mères.
Le Crnop invite le gouvernement à respecter l’esprit de la loi 2012-017 du 2 mars 2012, tout au long du processus d’opérationnalisation des onze nouvelles régions. Exige la nomination des gouverneurs des régions de Douentza, Bandjagara, San, Nara et Kita et la prise de fonction des gouverneurs nommés lors conseil des ministres du vendredi 20 juillet 2018. Le Crnop voit la participation des nouvelles régions aux prochaines élections locales et régionales comme l’expression de la volonté du gouvernement d’amorcer le processus de paix et de développement.
Insécurité au Mali : Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants se prononce sur l’attaque du dimanche dernier
Le ministre de la défense et des anciens combattants du Mali, professeur Tiemoko Sangaré, s’est prononcé sur la radio Mikado FM sur l’attaque du dimanche 20 janvier 2019 et qui a ciblé le contingent tchadien de la MINUSMA à Aguelhok. Une attaque qui a coûté la vie à près de huit militaires. Le ministre à travers cette intervention fait comprendre que cette attaque qu’il qualifie d’ « ignoble » est non seulement orientée contre le Mali mais aussi contre toutes les forces qui luttent contre le terrorisme dans la sous-région. Il a réitéré l’engagement des autorités maliennes à vaincre ce phénomène du terrorisme qui ne vise selon lui qu’à déstabiliser toute la sous-région.
Dans ce cadre, il explique la volonté de mieux travailler le G5 Sahel afin d’en faire un outil performant de défense de l’intégrité des États de la sous-région. À ses dires, le « Mali reste debout » et prêt à travailler avec ses partenaires afin de vaincre ce phénomène devenu international et qui entend déstabiliser les États du Sahel pour trouver une sorte de repère afin de pouvoir viser plus loin, vers d’autres pays du monde. Le ministre estime que « ce combat, nous allons le gagner ».
Cette intervention est survenue après son entretien avec son homologue tchadien en visite au Mali. Un séjour au cours duquel, celui-ci devra remonter le moral de ses troupes sur le terrain.
Premier Conseil Supérieur de Défense Nationale de 2019 : Le chef de l’État invite à plus de rigueur et de diligence dans la sécurisation des citoyens et des institutions
La salle du Conseil Supérieur de la Défense Nationale de l’État-Major Particulier du président de la République a servi de cadre ce lundi 21 janvier à la tenue du premier Conseil Supérieur de la Défense Nationale de l’année 2019. Les entretiens se sont portés entre autres sur le point d’exécution des recommandations issues du Conseil de Défense Nationale de janvier 2018, du point d’exécution de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire et la Loi de Programmation relative à la sécurité Intérieure au titre de l’année 2018 et les programmations de l’année 2019.
Ces présentations ont été effectuées par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants et celui de la sécurité et de la protection civile. Après ces échanges, le chef de l’État a recommandé la rigueur et la diligence dans la mise en œuvre des différents programmes. Il a également invité à améliorer la question sécuritaire afin d’assurer aux Maliens ainsi qu’aux institutions plus de sécurité.
Source: Le Pays