Jeudi 29 août 2024, Djélibougou en commune 1 du district de Bamako. Kani se trouve dans sa chambre. Et là, elle entendit des paroles de réprimandes à l’adresse de son aide-ménagère par sa coépouse Mata. Elle sortit et demanda sa servante sur les raisons de ce brouhaha.
Aux dires de la servante, c’est Mata qui l’empêchait de verser de l’eau usées devant la porte.
Alors Kani demanda à sa coépouse les raisons de son refus.
Visiblement furieuse de l’intervention de Kani, Mata lui adressa des propos désagréables.
Et de part et d’autres, les insultes commencèrent à pleuvoir.
Ne pouvant supporter les attaques de sa coépouse, Mata entra précipitamment dans la cuisine et sortit avec un récipient rempli d’eau bouillante qu’elle versa sur sa coépouse, causant ainsi de graves blessures chez la malheureuse laquelle a été transportée d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré.
Bien évidemment, le mobile de cet acte odieux est la jalousie.
Les éléments du Commissariat de Boulkassoumbougou ont rapidement arrêté la mise en cause à savoir Mata, la première épouse. Et suite aux enquêtes, Mata a été conduite devant le procureur du Tribunal de Grande Instance de la Commune1. Des charges criminelles, y compris des coups et blessures volontaires sont susceptibles d’être retenus contre elle. Mais divine surprise ! Elle a rejoint la famille tandis que la victime était à l’urgence. Cette dernière s’abstient de porter plainte. Ceci explique-t-il la libération de la mise en cause? Allez savoir ! Passons.
Ce tragique événement soulève des questions urgentes sur les mesures nécessaires pour lutter contre la violence domestique et assurer la sécurité des ménages.
L’importance de la sensibilisation et de l’éducation pour prévenir de tels actes, ainsi que la nécessité d’une intervention rapide et rigoureuse des autorités pour protéger les victimes potentielles en condamnant les actes barbares et criminels de la manière forte.
Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK#