En 2019, le CENTIF a enregistré 62 déclarations d’opérations suspectes. Les banques ont déclaré 56 alors que 5 proviennent du système financier décentralisé. Une seule déclaration venait d’une entreprise de profession non financière. Le document indique que sur les 124 milliards, plus 111 milliards ont été clandestinement transférés par des expatriés d’origine asiatique. Ces sommes ont transité dans les comptes bancaires au nom des sociétés non reconnues par structures de recette de l’administration fiscale.
Selon les observateurs, cette situation est soutenue entre autres par le manque de l’autorité de l’Etat dans l’application des lois, l’absence de volonté politique, la faible bancarisation de l’économie, le rôle implicite joué par les banques dans l’extension du phénomène, le détournement du dernier public.
Andiè A. DARA
Source: BamakoNews