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Ramadan 2021 : Entre s’acquitter du devoir religieux et préserver la santé

Ce mardi, s’est ouvert une période de jeûne et d’ascèse pour les 90% de la population qui sont musulmans et doivent suivre les injonctions de l’Islam au Mali. Avec la canicule et une situation économique très difficile marquée par la crise sanitaire, cette année beaucoup redoute la première semaine qui s’annonce insupportable pour certains. Ils sont partagés entre s’acquitter du devoir religieux et préserver la santé.

La température oscille dans la capitale entre 41°C et 42°C, entre s’acquitter de son devoir religieux et préserver la santé, le choix semble difficile pour certains musulmans. Les experts, eux indiquent que le jeûne demeure le quatrième pilier de l’Islam et que Dieu n’impose rien à l’homme qu’il ne puisse supporter. Pour ces fervent croyants, la canicule fait partie des épreuves que tout musulman doit franchir pour renforcer sa profession de foi en Islam.

Toutefois, bien qu’étant une obligation pour tout musulman, les conditions des uns et des autres diffèrent et impliquent une approche toute personnelle de cette recommandation de l’Islam.

Se prononçant sur la question du Malade et de la personne âgée, les experts pensent « qu’il faut vraiment que ce soit une maladie claire et concrète. Si la douleur fait que tu jeûnes avec peine ou il y a un risque d’aggravation ou que la guérison de la maladie risque d’être retardée, l’on peut alors rompre le jeûne. Il ne faut surtout pas forcer à supporter la douleur pour jeûner. Concernant la personne qui a une maladie chronique, si les chances de guérir pour lui sont minimes parce que c’est une maladie incurable, il n’est pas tenu de jeûner. Il faut lui donner ce qu’on appelle une Fidiya : c’est une compensation par rapport à tous les jours non jeûnés qui consiste à nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné par la quantité de céréales des deux mains jointes. C’est juste préférable mais pas obligatoire. Idem aussi pour la personne âgée et qui ne peut jeûner qu’avec peine ».

Par ailleurs, l’on doit aussi considérer que la prescription du médecin n’est peut-être pas prioritaire face à l’avis de l’iman. En effet, se faire procurer une permission de ne pas jeûner pendant le mois de ramadan ne convient pas avec les principes de l’Islam.

Andiè A. DARA

Source: BamakoNews

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