Le BIPREM-Fasoko (Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali) et les associations partenaires donnent jusqu’au 31 juillet à la transition pour « commencer » à arrêter les personnes impliquées dans les tueries de 2020 et toutes celles indexées par les structures de contrôle comme auteurs ou complices de dilapidation des ressources publiques.
Engagés dans la Nouvelle société civile indépendante pour la transparence (NSIT), le BIPREM et ses partenaires demandent également que tous les blessés et les ayants-droits des manifestants tués soient indemnisés avant le 18 août 2021, date anniversaire du renversement de l’ancien régime. Ils exigent aussi de faire la lumière sur les« 1 230,564 milliards de francs CFA dilapidés » relativement à la Loi de programmation militaire.
Le BIPREM-Fasoko a déposé le 15 juin dernier deux requêtes devant la Cour suprême concernant l’annulation du décret de nomination des membres du nouveau gouvernement, qu’il considère être une violation de la Charte de la transition.
Boubacar Diallo
Source : Journal du Mali