Le mouvement Baguiné so de l’ex député Hamidou DJIMDE etait face aux médias hier jeudi à la Maison de la presse pour évoquer la situation sécuritaire au pays dogon et particulièrement, sur la route du « poisson », à savoir l’axe Sévaré- Bandiagara-bankass. Koro- Burkina Faso. Sur cette route, le mouvement a dénombré en si peu de temps plus de quarante actes terroristes ayant fait plus de 100 victimes humaines et des centaines de millions de FCFA de perte. Le mouvement qui sollicite l’implication rapide des plus hautes autorités du pays pour la sécurisation de la « route du poisson » et des populations de la contrée , « s’est felicité des efforts de Dana amassagou qui a installé des check -point par endroit malgré ses manques de moyens ‘’ , a declaré M. Hamidou DJIMDE .
Dans sa déclaration, le Président du mouvement Baguiné SO a rappelé que la Route du Poisson est celle qui relie une partie de la 5° région du Mali au Burkina Faso. Tout ce qui confère à cette route un rôle important dans les échanges économiques entre les deux pays. Cependant regrette le mouvement, ‘’l’utilisation de cette route est devenue un cauchemar pour tous les usagers’.
Ce cauchemar se situe selon le conférencier entre Parou et Songobia dans la commune de Barassara, cercle de Bandiagara. Le pont de Parou à titre de rappel est situé à 25 kms de Bandiagara en allant à Bankass sur la route nationale 15 ou encore, ROUTE DE POISSON.
« Ce cauchemar a commencé quand le pont parou a été saboté par des individus armés non identifiés…il est devenu non seulement un tombeau à ciel ouvert laissé à la merci des terroristes mais aussi un lieu d’hécatombe et de toutes les hantises’’ a déclaré le président Hamidou DJIMDE. Le mouvement de rappeler qu’il a recensé ces derniers temps, plusieurs attaques uniquement au niveau de ce pont saboté par les terroristes . il a été ainsi dénombré plus de cent seize (116) morts, des portés disparus, Vingt-huit (28)véhicules incendiés, trois (03) camions portés disparus avec les chauffeurs et contenus, deux (02) véhicules des entrepreneurs, un (01) véhicule de la gendarmerie, tous victimes des attaques terroristes’’. Pour pallier aux nombreuses attaques, le mouvement estime qu’il y a plus de manque de volonté que celui de moyen. ‘’La zone Parou-Songobia est devenue un lieu qui fait frissonner n’importe quelle âme de passage, même les colonnes des militaires les mieux armés ont la peur au ventre à leur arrivée à ce lieu de « Toutes les hantises »’’, indique le conférencier. Parlant de l’histoire récente du pont en question, le président du mouvement Baguiné SO a expliqué que la section de stabilisation et de relèvement de la MINUSMA s’est chargée du financement de la reconstruction du pont avec l’appui du Fonds fiduciaire de la MINUSMA pour la Paix et la Sécurité au Mali, pour un montant de cinquante-quatre(54)millions de francs CFA. ‘’Entamée le 30 mai 2020, la fin des travaux de reconstruction était prévue pour le 30 juillet 2020. La sécurisation du site pendant les travaux était assurée conjointement par les troupes de la MINUSMA et les Famas. La réhabilitation de cette infrastructure vitale allait mettre fin à notre cauchemar et surtout à l’isolement des localités qu’elle dessert, en permettant une reprise normale du trafic ainsi qu’une plus grande capacité de mouvements des casques bleus et des Famas dans la région’’ , a informé le conférencier. Mais, le rêve s’est évanoui en ce sens qu’en réhabilitation, le pont a été de nouveau saboté dans la nuit du 07 au 08 juillet 2020. Aussi, depuis ce jour estime le mouvement ‘’les attaques se sont multipliées en laissant les usagers de la route à leur triste sort ».
INTERPELLATIONS DU MOUVEMENT BAGUINE SO
Dans ses propos, M .DJIMDE a (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU VENDREDI 20 NOVEMBRE 2020
PAR MAHAMANE TOURE
Source : NOUVEL HORIZON