Les membres de la commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement et confédérations syndicales vont se réunir lundi prochain à Cotonou, capitale économique du Bénin, en vue d’examiner les revendications des syndicats visant à l’ amélioration des conditions de vie des enseignants, a-ton appris mercredi de sources officielles.
Les revendications se résument nécessairement à l’extension du bénéfice de 1,25% aux enseignants, dont le principe est acquis le 12 mars dernier, la restitution sans condition des prélèvements illégaux opérés sur les salaires des enseignants pour faits de grèves licites en 2012 et enfin la question de la sédentarisation des enseignants vacataires.
Dans une correspondance adressée au gouvernement, la Confédération des syndicats autonome du Bénin (CSA Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), la Centrales des organisations syndicales et indépendante du Bénin ( COSI Bénin) et la Centrale des syndicats des secteurs privés et indépendantes du Bénin (CSPIB) ont demandé l’ouverture expresse des négociations en vue de la satisfaction des revendications des travailleurs.
Selon la même correspondance, l’effectivité de la rentrée académique 2014-2015 d’octobre prochain dépendra de la satisfaction de ces revendications des travailleurs.
“En tout état de cause, nous déclinons à l’avance toutes responsabilités en cas de perturbations de la rentrée académique 2014-2015”, soulignent les représentants des syndicats.
Lors d’une concertation avec les organisations syndicales, le 12 mars denier, le président béninois Boni Yayi a réaffirmé sa volonté de leur restituer les défalcations opérées sur les salaires des mois de janvier et de février 2014 pour fait de grève.
Il a également accepté de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 31.625 à 40. 000 francs Cfa et d’étudier la demande des enseignants relative au bénéfice de revalorisation de 25% du traitement indiciaire.
Les quatre organisations syndicales, qui ont lancé une grève le 7 janvier dernier pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ont suspendu en avril leur mouvement de grève pour permettre au gouvernement d’engager la poursuite des négociations avec les partenaires sociaux dans le cadre de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement-centrales syndicales.