Le gouvernement béninois et les confédérations syndicales ont discuté lundi des revendications des travailleurs visant à améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Les revendications des travailleurs se résument à l’extension du bénéfice de 1,25% aux enseignants, à la restitution des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants pour faits de grèves en 2012 et à la sédentarisation des enseignants vacataires.
Selon François Abiola, ministre d’Etat, chargé des Enseignements Supérieurs et de la recherche scientifique, le gouvernement a accepté de restituer aux enseignants concernés les prélèvements opérés sur les salaires pour faits de grèves en 2012.
Les deux parties ont décidé d’attendre la mise sur pied d’une commission inerministérielle qui va évaluer les impacts financiers des autres revendications sur le budget national.
Le 7 janvier dernier, les organisations syndicales ont lancé une grève pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, et ont suspendu en avril leur mouvement de grève pour permettre au gouvernement d’engager des négociations à travers la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement-centrales syndicales.
Le 12 mars dernier, le président béninois Boni Yayi a promis de restituer les défalcations opérées sur les salaires des mois de janvier et de février 2014 pour fait de grève. Il a également accepté de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) de 31.625 à 40.000 francs Cfa et d’étudier la demande des enseignants relative au bénéfice de revalorisation de 25% du traitement indiciaire.