Le président béninois a réuni, ce jeudi, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour leur remettre les conclusions du « dialogue politique ». Pour être appliquées, la plupart des recommandations doivent désormais passer par le Parlement.
Le chef de l’État béninois a remis à ses invités les recommandationsissues des dernières discussions. Elles nécessitent plusieurs actes législatifs avant leur application. Parmi ces conclusions, on retrouve les lois jugées « crisogènes » par l’opposition avant les législatives du 28 avril et qui ont besoin d’amendements pour faire consensus.
« Il faut revoir dans les lois non consensuelles ce qui fâche au niveau du code électoral et de la charte des partis », explique Louis Vlavonou, le président de l’Assemblée nationale.
Libération des prisonniers politiques
Une autre recommandation, réclamée par l’opposition depuis la crise, est « la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites à caractère politique ». Et cela passe forcément par une loi d’amnistie générale aujourd’hui très attendue.
« Qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur, s’ils sont mêlés aux événements des législatives, ils seront concernés par les dispositions que nous allons prendre. C’est dans le pardon que tout peut se faire », ajoute Louis Vlavonou.
Échéances électorales en 2020
Il n’y a pas de calendrier imposé, mais il y a urgence, estime le président de la commission des lois, Orden Alladatin : « Nous sommes obligés d’aller vite puisque nous avons des échéances qui nous attendent. »
Ces échéances, ce sont les municipales à venir au premier semestre 2020. Le travail parlementaire sur les recommandations devrait pouvoir commencer lors de la session budgétaire qui s’ouvre jeudi prochain.
Source: l’Indépendant