Un légionnaire français a été « tué au combat » lundi 4 mai lors d’une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, il s’agit du deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel. Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, mais malgré tout l’intervention militaire remporte des succès tactiques, a assuré ce mardi matin le général Pascal Facon chef de la force Barkhane lors d’une conférence de presse. Le point sur la situation au Sahel avec Franck Alexandre.
Depuis son quartier général de Ndjamena, le général Pascal Facon ne dissimule pas son émotion lorsqu’il évoque la disparition récente en opération de deux de ses légionnaires. Mais leur sacrifice n’a pas été vain, assure-t-il, car dans la zone frontalière entre le Niger le Mali et le Burkina, des coups sévères ont été portés à l’ennemi. Si le général Facon se refuse à communiquer un bilan précis, il assure que l’objectif fixé lors du sommet de Pau est le bon…