Les villages et les populations civiles continuent d’être attaqués par des individus sans foi, ni loi. C’est dans ce contexte que le village de DAH, dans le cercle de Bankass, a reçu la visite des barbares qui ont incendié, selon les témoins, plus de dix (10) greniers pleins à craquer de céréales, dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 février 2020. Dans ce même ordre d’idées maléfiques, des bétails ont été emportés et des habitations incendiées.
Dans ce paisible village habité par des pauvres paysans, le réveil a été brutal, dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 janvier 2020. En effet des hommes armés non identifiés comme d’habitude, ont surpris les villageois dans leur sommeil, pour leur voler des biens avant de détruire le village. Cette destruction a consisté à incendier tous les greniers remplis de céréales. Aussi, comme cela ne suffisait pas, les bandits armés ont également abattus certains bétails avant d’emporter d’autres avec eux. Ils ont également emporté des engins à deux roues des habitants. Impuissants face à cette barbarie d’une autre époque, les habitants n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Si aucun bilan établi ne fait cas de pertes en vie humaines, en tout cas au moment où nous mettions cet élément sous presse, des informations faisaient état de l’incendie de plusieurs habitations pendant que les occupants s’y trouvaient.
L’amer constat fait par le collectif des Associations, des jeunes du pays dogon face à ces atrocités est que ’’les populations vivent l’enfer à ciel ouvert avec plus de 500 dogons tués, depuis trois (03) ans, des centaines de blessés et de disparus, des villages entiers détruits et rayés de la carte, des milliers de familles en risque de famine’’. Le Collectif «CAJPD» estime que l’atteinte de tous ses objectifs est substantiellement liée à l’existence même du peuple dogon et de sa culture qui, au regard des derniers développements sur le terrain, semble être victime d’un plan de destruction élaboré en haut lieu et mise en œuvre par des étapes savantes. Et de soutenir que l’heure est à développer une stratégie pour défendre le…
Source : Nouvel Horizon