La Société Aminata Konaté se lance dans la production de l’Atiéké pour les consommateurs maliens.
L’Atiéké est la farine de manioc. Il est plus léger que la farine du blé, avec un goût acidulé et rehaussé par ses nombreux accompagnements. Nous avons fait un tour dans l’usine afin de nous enquérir de sa fabrication au Mali.
Sur place, nous avons été accueillis par la responsable de l’unité de l’Atiéké, Mme Mariam Samaké, qui compte plusieurs années d’expériences dans le domaine de la fabrication de l’Atiéké. Ce travail est très important pour elle.
«Nous faisons de l’Atiéké à base de tubercules, qui sont économiques. Avec cela, on peut aussi faire du plat-cali et bien d’autres choses. Notre manioc, vient tout frais de Sikasso ou d’Abidjan. Il y a un personnel qui s’occupe de l’épluchement du manioc en propreté. Nous le séchons ici. Nous avons des broyeurs», a-t-elle martelé.
La différence entre l’Atiéké de Bara Musso et les autres est nette parce que dans cette unité, il est fabriqué avec beaucoup de soin et d’hygiène avant d’être emballé. «Nous n’utilisons que le manioc importé. Tout le reste vient d’ici», déclaré Mariam.
Toutefois, la fabrication de l’Atiéké n’est pas chose aisée. Cela nécessite beaucoup de soin et se fait en plusieurs étapes. L’usine Bara Musso utilise le manioc frais, sans odeur ni éraflure.
Des machines sophistiquées sont positionnées pour emballer l’Atiéké, car la priorité des priorités pour le PDG Bourama Doumbia est le soin et la propriété dans la fabrication, le bon conditionnement des produits consommés par les clients Bara Musso.
Le souhait le plus ardent de la Société Aminata Konaté «Bara Musso» est de lutter contre la famine au Mali, à travers la valorisation et la consommation de nos produits locaux et de nos céréales.
Le PDG de Bara Musso, Bourama Doumbia, souhaite que le Mali consomme exclusivement le «made in Mali».
Jean-Pierre Kéita