« Ce que j’ai vécu à la BOA est tout simplement un manque de considération pour la clientèle. Imaginez, des personnes âgées, d’autres malades, qui patientent pendant plus de trois heures, sur pieds avant être servis», dénonce un client de la Banque qui s’était rendu pour des opérations le 11 juin dernier. Le jeune poursuit : « S’arrêter pendant tout ce temps est un risque grave sur la santé des personnes fragiles. »
En effet, selon notre témoin, dans la grande salle d’accueil de l’Agence principale de la BOA, « il n’y a que trois places » pour les dizaines de clients qui s’y succèdent. Certains s’assoient à même le carreau, d’autres s’adossent aux murs pour pouvoir tenir. Il est même difficile de respecter la distanciation physique dans de telles conditions, ajoute ce client visiblement déçu des conditions d’accueil.
« C’est de la responsabilité de la Banque de protéger ses usagers, mais pas au point de les mépriser », rappelle-t-il.
Quelle que soit la menace de la crise sanitaire, les fondamentaux du service clientèle doivent être de mise, estime notre source. Avant de déclarer, si la BOA veut garder sa clientèle après la crise sanitaire, elle doit impérativement revoir ses conditions d’accueil en cette période difficile.
Comme peut-on souffrir pour avoir de l’argent et souffrir davantage pour le déposer ou le retirer auprès d’une banque où le client est roi, doit. Alors à la BOA, on doit avoir plus de sympathie et accueillir dans les meilleures conditions possibles ses clients qui ne sont pas à mépriser.
Source: Bamakonews