Ecobank-Mali a tenu le jeudi sa 15e assemblée générale ordinaire. La banque panafricaine affiche de bons résultats avec 6,470 milliards de F CFA de résultat net Ecobank a derrière elle la crise de 2012 qui avait détruit certaines de ses agences au nord de notre pays. Elle a réalisé en fin décembre 2013, un résultat avant impôt de 8,200 milliards de F CFA, soit 6,470 milliards de F CFA de résultat net.

Ce qui est en progression de 26 % par rapport à l’exercice 2012. Ce bilan a été déroulé devant les administrateurs de la banque avec la présence de son président du conseil d’administration, Samba Diallo, et de sa direction générale pour le Mali, Mme Touré Aïssata Sidibé. Les administrateurs ont apprécié le travail accompli, qui s’est soldé par la croissance. Ils ont procédé à une affectation judicieuse du bénéfice atteint.

Le président du conseil d’administration, Samba Diallo, a lié la performance enregistrée à des faits marquant de l’évolution de la banque. Il s’agit dans la zone Uémoa, de la reprise de la croissance en Côte d’Ivoire, la réussite de la production agricole dans certains pays, le démarrage de la production pétrolière au Niger.

Au Mali, le retour progressif de la paix, l’élection d’un nouveau président de la République et la mise en place de l’Assemblée nationale sont des signaux importants qui ont concouru à ce résultat. Tout cela, aux dires de M. Diallo, a été caractérisé par le retour de la confiance en notre pays avec l’amélioration du climat des affaires entre autres.

Samba Diallo a fait savoir que les efforts seront concentrés en 2014 sur trois points : être l’employeur de choix, offrir à la clientèle une excellente qualité de service et assurer un retour sur investissement aux actionnaires.

Le PCA a promis d’élargir continuellement la base clientèle, de mettre les employés dans les meilleures conditions de travail et d’épanouissement et de satisfaire davantage les clients et actionnaires. Ces efforts, à en croire des vœux de succès ont été formulés pour le gouvernement et le processus de paix dans notre pays.

Abdrahamane Dicko

Les echos