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Bamako saigne

Le 7 mars dernier n’était donc qu’un coup de semonce. C’est ce vendredi 20 novembre, une semaine après la boucherie de Paris que l’internationale jihadiste a prouvé qu’elle pouvait faire saigner Bamako dans des proportions tragiques.

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Près d’une trentaine de morts mais un bilan encore provisoire; un hôtel  bien en relief avec des apparences de sécurité qui n’ont pas résisté aux astuces des assaillants; des signes évidents que nos forces de sécurité essaient d’assurer comme elles peuvent; et la prise d’otages est terminée alors qu’elle pouvait déboucher sur un carnage. Les commentaires à chaud sont risqués en la matière. Pourtant des enseignements s’imposent.  Le premier est que la prévention est toujours là solution la moins coûteuse en matière de lutte contre le terrorisme.  Donc en amont par la qualité du renseignement – le Maroc qui oriente même la France peur nous être d’un apport décisif. Il faut egalement une capacité à mener des enquêtes  qui portent fruit. Car on ne sait toujours pas ce qu’il est advenu du tireur de la Terrasse. Autre enseignement, la communication. de crise reste notre talon d’Achille même si lOrtm cette fois-ci mais un peu sur le tard a essayé d’être à la hauteur.

Le ministre de la Sécurité aura été présent et heureusement. Enfin la revendication: Que Aqmi, Almourabitoune réclament la paternité de l’horreur pour nous mais le l’explit pour eux n’est pas le plus important. Ce qui doit être craint c’est la jonction entre Boko Haram et les nébuleuses sahélienn’es. A cet égard des ravisseurs parlant anglais à de quoi inquiéter.

Adam ThiamSource: Autre presse

 

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