La ville de Bamako et ses habitants connaissent une grave crise à cause de la dégradation des routes. En cette période d’hivernage, beaucoup de routes sont impraticables et les usagers sont confrontés à des problèmes de circulation.
Selon M. YAOVI ENAM AZONVIDE, usager, juriste et enseignant à l’université, l’état de nos routes est très mauvais, elles sont presque impraticables, doit-on dire ; on dirait aussi que les matériaux utilisés pour la construction de nos routes ne sont pas bons , car, les routes, à peine réparées, on se retrouve avec d’autres fissures juste après quelques jours d’utilisation. « Quand on prend le tronçon MAGNABOUGOU-MISSABOUGOU, par exemple, la route n’est plus praticable, trop de secousses et de poussières avec toutes les conséquences que cela peut avoir (sur les femmes enceintes, problèmes d’yeux, sinusites etc.). il faut le dire, la seule route bien entretenue et praticable aujourd’hui dans la capitale malienne est celle qui mène à l’aéroport, la cité administrative, Sebenicoro», a-t-il déploré.
D’APRÈS M. SOULEYMANE TRAORÉ usager , nous n’avons même pas de route à Bamako. Pour aller travailler, tu as tous les problèmes du monde à y parvenir .Ce n’est pas facile pour nous vraiment. Beaucoup de routes sont dégradées et souvent, ça provoque des accidents de route et des retards sur le lieu du boulot des fois.
ABDRAHAMANE SYLLA affirme : « Au Mali, de nos jours, la dégradation des routes à Bamako est fortement décriée par les usagers. Cela est dû à la durée de vie des routes. Le problème d’assainissement et l’entretien figurent parmi les nombreuses causes»
Enfin, selon YAOVI, il faut que l’état maintienne la rigueur dans la construction des routes ; ceci demanderait beaucoup actuellement, mais c’est économique et avantageux quand on sait que la route sera pratiquée pendant longtemps sans beaucoup d’entretien. Des routes doivent être multipliées et être plus grandes (surtout dans les grandes villes et les routes qui relient les différentes villes en font partie également. Il existe aussi un problème lié à la construction des caniveaux qui doivent être bien planifiés et construits pour chaque route). «Les services d’entretien doivent être plus nombreux et dynamiques. Pour balayer et entretenir d’avantage les routes, surtout dans les villes», a-t-il conclu.
Korotoumou Bagayoko, stagiaire
Source: Le Républicain-Mali