Du fait de son prix à portée de la bourse des Maliens moyens, 350 000 FCFA, les motos Jakarta sont les plus utilisées par les Bamakois. On les croise dans toutes les rues. Tous les jeunes rêvent d’en posséder.
Cependant, chaque année, ils sont nombreux à être victimes de cambriolage et de vol à mains armées.
«Deux individus dont les visages étaient camouflés m’ont obligé à me garer sous la menace d’un pistolet et à leur remettre ma moto. Je n’ai eu d’autre choix que d’obéir. C’était sur la route de Niamana », confie Ousmane Traoré, élève.
« Ma nouvelle moto de trois jours m’a été dérobée un vendredi vers le crépuscule à Niamana, lorsque je rentrais des cours. J’ai voulu résister et les deux individus m’ont arraché de force la moto avant de s’enfuir. C’était des jeunes âgés entre 17 et 20 ans», témoigne Aïssatou Sylla étudiante.
En effet, le quartier de Niamana est pointé par les uns et les autres comme un des lieux où ces vols prospèrent.
Selon certains, lorsque la déclaration de perte est faite à la police, les résultats n’aboutissent jamais.
« Suite au vol de ma moto, mon premier réflexe a été de me rendre à la police pour porter plainte. Le policier en charge m’a dit une phrase que je ne vais jamais oublier « Il est plus facile de retrouver une aiguille à Bamako qu’une moto volée. Depuis ce jour, je ne fais plus d’illusion sur ces questions de vols », a confessé Seydou Traoré
Soumba Diabaté (Stagiaire)
Source: Bamako News