Le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara, était l’invité de marque de l’Association Bamako-Kanu à l’occasion de la 3e édition de sa journée de salubrité. C’était le samedi 28 décembre 2013 sur le terrain de foot contigu à la prison centrale à Bamako-coura.

Plusieurs invités avaient répondu présents à cette journée parmi lesquels des membres d’associations évoluant dans le même secteur d’activités que Bamako-Kanu notamment  » Siguida Yélé » de Kalaban-coro et  » Stand up for Mali » de Niarela.

La présidente de Bamako-Kanu, Mme Guélé Makourouni Traoré a expliqué que son association a pour but de sensibiliser les populations de Bamako-coura à poser des actes de civisme et d’assainissement. C’est une association apolitique qui a déjà assaini Bamako-coura à 50% et qui envisage en finir avec l’insalubrité dans tout le quartier d’ici fin janvier 2014. Selon la présidente de Bamako-Kanu, l’association est prête aussi à apporter sa contribution en matière d’assainissement dans n’importe quel quartier de Bamako. Déjà, elle a décidé de nouer une relation de partenariat avec les associations » Siguida Yélé » de Kalaban-coro et  » Stand up for Mali » de Niarela.

« C’est un travail patriotique que nous faisons pour le bien-être des populations de Bamako-coura. C’est aussi une opportunité d’emploi et l’initiative va dans le sens des priorités du chef de l’Etat », a expliqué Barou Sy, membre de l’association.

Le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara a félicité l’association Bamako-Kanu pour toutes ses actions de développement dans le quartier de Bamako-coura. « Ce sont des associations à aider parce qu’elles ont pris conscience de leur rôle dans la construction du pays. Nous avons souhaité qu’il y ait ces genres d’associations dans les quartiers. Il faut que chacun assume sa part de responsabilité dans l’assainissement de la ville de Bamako », a souligné Moussa Mara avant d’annoncer que dans les jours à venir, il y aura une rencontre entre les associations, les maires et son département en vue de plancher sur la pérennisation des actions de ces associations. Pour lui, « il faut transformer les Maliens en vrais citoyens ».

Maliki Diallo