Comportement, Djadja, Copines… Autant de tubes signés Aya Nakamura, une des chanteuses les plus en vogue du moment. Et si la jeune femme de 23 ans n’a rien raflé lors des NRJ Music Awards le week-end dernier, elle peut cependant se vanter d’être une star à l’international.
Après avoir pris la première place des charts aux Pays-Bas, la voici à l’honneur sur le site Internet de l’Américain The Fader. “Je chantais tout le temps, alors mes sœurs et mes amis en ont eu marre et m’ont conseillé d’aller en studio enregistrer mes propres titres“, explique Aya Dianoko de son vrai nom, revenant sur ses débuts dans la musique. Son crédo : créer de la musique qui “fasse bouger nos fesses et qui nous fasse sentir notre propre corps“.
Mais, malgré les succès, la route est toujours semée d’embûches : “Je ne veux pas me plaindre du tout“, confie-t-elle, “mais je ne vais pas mentir. Ça a été difficile d’arriver où j’en suis, et c’est difficile d’être une femme noire dans cette industrie“.
La chanteuse, née à Bamako au Mali et élevée en Seine-Saint-Denis, révèle même qu’on lui a demandé d’éclaircir sa peau ou de porter un fond de teint plus clair pour “plaire à un plus large public“. Sans que cela ne l’arrête : “Je ne veux pas être une victime“.
Quelques semaines après la sortie de son deuxième album, NAKAMURA, Aya Nakamura n’a presque rien changé à son quotidien : “Je continue de déposer ma fille à l’école maternelle tous les matins, comme tous les parents. J’essaye de rester concentrée“. Notamment sur sa tournée à venir, déjà complète à Marseille, à Paris ou encore à Villeurbanne.