Dans le cadre de la production de la note d’information trimestrielle sur le Produit Intérieur Brut (PIB), les résultats provisoires du 1er trimestre 2021 de l’Institut National de la Statistique (INSTAT) font ressortir la bonne santé de l’économie Malienne. Malheureusement les uns et les autres ne sentent pratiquement rien dans leur quotidien, qui, il faut le dire, devient de plus en dur. Ce n’est un secret pour personne, les Maliens “tirent le diable par la queue”. Toute chose qui doit pousser les plus hautes autorités à accorder une importance particulière à l’amélioration des conditions de vie des communautés maliennes qui souffrent depuis un certain temps.
Pour rappel, le Produit Intérieur Brut (PIB) est un Indicateur économique qui permet de mesurer la production de richesses d’un pays. Ainsi, il mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année ou le cas échéant sur une période donnée.
Si les données fournies par les résultats provisoires du 1er trimestre 2021 de l’Institut National de la Statistique (INSTAT) prouvent à suffisance que l’économie malienne se porte de mieux en mieux, les populations au contraire, continuent de souffrir. Les revendications de plusieurs syndicats qui ne cherchent qu’à améliorer les conditions de vie et de travail des militants demeurent sans solution concrète. Les produits de première nécessité coûtent extrêmement chers. Rares sont les Maliens qui parviennent à “joindre les deux bouts”.
Rares sont les Maliens qui mangent à leur faim. Nombreuses sont les communautés qui n’ont pas accès à l’eau potable. D’où les questions suivantes : A qui profite la croissance économique ? Où vont les sous engrangés ?
Les données disponibles permettent de comprendre que malgré la crise, en termes de croissance économique et de Produit Intérieur Brut (PIB), “la forêt pousse”, mais aucune retombée n’est palpable pour les populations qui continuent à remuer ciel et terre pour pourvoir survire. Quand est-ce que les dirigeants auront pitié des gouvernés qui ne demandent que le minimum ? Si les uns et les autres fondaient beaucoup d’espoir sur les nouvelles autorités en charge de la Transition, apparemment c’est le statuquo qui est toujours au rendez-vous. Donc le peuple doit toujours continuer à prendre son mal en patience. Ce qui est sûr et certain, tout porte à croire que “le bout du tunnel” n’est pas pour demain la veille. Les résultats provisoires rendus publics pa
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON