Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maïga a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’Echanges sur l’Avant-projet de la loi électorale, le jeudi 04 novembre 2021 au CICB. Cet atelier vise à mener des réformes électorales. C’était en présence des membres du gouvernement, de la classe politique, de la société civile, des ordres professionnels et d’autres personnalités.
Le Mali a connu des élections contestées et des fraudes électorales en 2018. C’est dans cette dynamique que le gouvernement du Mali a organisé un atelier d’Echanges sur l’Avant-projet de loi électorale avec les partis politiques, la société civile et les ordres professionnels pour apporter des innovations salvatrices dans la loi électorale.
Dans son discours introductif, le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maïga indique que les politiques publiques doivent avoir pour finalité la satisfaction des besoins des citoyens.
Les autorités de la transition s’engagent à mettre fin à l’existence de plusieurs organes dévolus aux élections en vue de réduire les contestations et les fraudes électorales.
Pour le chef de la primature, la création d’un organe unique des élections est un moyen d’éviter les conflits électoraux. «Il s’agit pour le peuple malien de minimiser les risques de contestations des élections, de renforcer la visibilité et la crédibilité des institutions élues : le président de la République, les conseillers, les députés, les maires» a déclaré le chef de l’Exécutif. Le gouvernement est déterminé à rompre avec l’ancien système de gestion des élections.
Et le Premier ministre d’ajouter que «l’Avant-projet des lois qui vous est soumis aujourd’hui intègre comme innovation phare la création de l’autorité indépendante de gestion des élections. L’objectif de cette innovation est de ramener la gestion du système électoral sous un seul leadership administratif, permanent, professionnel et sécurisé. Cet organe unique sera indépendant vis-à-vis du pouvoir place. Ce qui signifie qu’il ne peut être manipulé ou influencé ni par le président et son gouvernement, ni par un politicien. La technologie sera aussi incluse pour faciliter le déroulement des élections».
L’autorité indépendante de gestion aura son autonomie financière, échappera au contrôle du pouvoir des autorités administratives. Elle sera placée sous le leadership des femmes, des assermentés et personnages crédibles.
Falaye Sissoko
Source: Canard déchaîné