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Autogare de Sogoninko : Des mineurs vendeuses d’eau le jour, prostituées la nuit

Plus fréquentée la nuit que le jour l’auto gare de Sogoniko devient un secteur culminant du trafic de tout genre. La prostitution de filles mineures a le vent en poupe.

 Situé dans la zone commerciale de la Commune VI pour le stationnement des bus et la vente des marchandises, l’auto gare de Sogoniko est devenue une zone très dangereuse à fréquenter. Elle renferme des bandits, des brigands, voleurs et surtout des professionnelles du sexe. À 19h après la fermeture des boutiques, elle se transforme en Colombie, plus d’interdit.

Les chauffeurs et apprentis, les Telimanis et d’autres personnes font la ronde. À chacun son travail et sa cause. Les vendeuses de jus et  d’eaux du jour deviennent des professionnelles de sexes le soir. Avec plus d’une dizaine de maquis et buvettes dont le plus renommé est celui de Rougeot, sont pleins chaque soir. Les chambres de passe ne font pas défaut, 2000F par heures. Quant à la demoiselle, un marchandage s’impose. Que des mineurs, qui quittent leurs villages pour être domestiques. Arrivées à Bamako à l’auto gare sans domiciles ces enfants chavirent dans la prostitution. Ces filles stationnent de l’auto gare, longent le long de la Tour d’Afrique. Consommant tout genre de drogues, ces jeunes gens se battent chaque soir parfois jusqu’au sang ou à la mort.

Des casinos, des paries de tout genre sont faites. Animée jusqu’à 5h du matin. Les devantures des boutiques sont des dortoirs pour ces filles et le matin, elles reprennent les seaux pour leurs commerces d’eaux. Ces enfants sont à la fois victimes et coupables. Les autorités en charge de la protection de l’enfance devraient prendre des dispositions à l’égard de ces enfants inconscients afin de leur montrer le droit chemin. Des patrouilles sont faites certes, mais cette activité devient un gagne-pain pour la police. Après chaque arrestation, ces filles glissent des billets de 1000 F CFA ou 2000 F CFA pour continuer leur soirée.

Pour construire le Mali Coura, nous devons laisser les mauvaises habitudes du Maliba pour ne pas encore succomber dans les mêmes erreurs. Pour un Mali Coura prospère, l’éducation est la première brique à poser.

 

Aboubacar Sidiki Diarra

(Stagiaire)

 

 

Source: Mali Tribune
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