Il est vrai que notre pays est traditionnellement reconnu pour son élan de solidarité où l’entraide est devenue une essence primordiale pour toutes les couches sociales, contrairement à certains pays Africains, voire Européens où le simple bonjour n’est même pas assez considéré.
Ici au Mali, cette entraide n’a pas de limite. C’est d’ailleurs pourquoi, nombreux sont ceux qui n’ont même plus peur de franchir l’inconnu. Il s’agit bien évidemment de conducteurs de voiture, de moto, seuls ou accompagnés qui, par gentillesse, signalés en cours de route par un passant, s’arrêtent afin d’écourter le trajet de celui-ci.
Cela se passe le plus souvent sur des routes moins fréquentées par les véhicules de transport en commun, de jour comme de nuit. Tel est le cas de l’axe routier joignant l’aéroport de Bamako-Senou à la tour de l’Afrique. Mais également la route reliant le 3ème pont et Magnambougou où à certaines heures, elle est déserte.
Pour certains habitués en la matière, surtout les jeunes filles, qu’il y ait de transport en commun ou pas, l’auto-stop est plus que profitable étant donné qu’il n’y a pas de frais à payer. Elles choisissent pour cibles, les jeunes conducteurs, et rarement un vieux se voit signaler en auto-stop. Car les auteurs pensent qu’avec les jeunes, le courant passe rapidement. Pensent-elles vraiment en ce moment à ce que cela pourrait engendrer un jour ?
Visiblement non.
S’il est vrai que certains conducteurs le font juste par solidarité, est ce que tel est le cas chez tous les conducteurs ? Comme on le dit, dans toute chose, il y a des bons et des moins bons.
Alimatou Djénépo