Les hommes du Commissaire principal de police Jean Marie Drabo en charge du Commissariat de police de Koro viennent de résoudre l’énigme du très tristement célèbre agresseur de la ville dont ses actes coupaient le sommeil à la paisible population de Koro déjà en proie à un supposé conflit ethnique.
De sources policières, dans la nuit du samedi 6 juin dernier aux environs de 23 heures, le vigile du bar “le Clochard” a été victime de coups et blessures volontaires perpétrés par un client. Immédiatement, il s’est rendu au Commissariat pour porter plainte contre son agresseur, avant de se rendre au centre de santé pour y recevoir les soins appropriés.
Ainsi, une équipe de la Brigade de recherches, après avoir sillonné la ville, a fini par épingler M.K, l’agresseur du vigile. M.K. est réputé être un spécialiste en coups et blessures volontaires à Koro.
Conduit au Commissariat et interrogé sommairement, il a sans détour reconnu les faits à lui sont reprochés. Cependant, il explique avoir agi inconsciemment, sous l’effet de l’alcool. Toutefois, les enquêteurs ont décidé de pousser les investigations afin de parer à toute éventualité. De celles-ci, il ressort que le nommé M.K est connu à Koro comme le plus grand agresseur de la ville. Pire, l’enquête a révélé que l’une de ses victimes a même succombé à ses blessures.
Face à cette évidence, l’agresseur a enfin décidé de coopérer avec les enquêteurs. Ainsi, il dira que dans la nuit du samedi 6 juin 2020, il s’est rendu au bar le “Clochard” pour sa traditionnelle consommation d’alcool. Après avoir consommé quelques bouteilles de bière, il s’est mis à insulter copieusement tous les clients du bar. Et de poursuivre que lorsque le vigile alerté s’est dirigé vers lui, pour le calmer et l’inviter à sortir, contre toute attente, il s’est servi d’un tesson de bouteille pour lacérer la tête et les bras de ce dernier, occasionnant de graves blessures.
Après la clôture de l’enquête, il a été déféré devant le Juge de Paix à Compétence Étendue de Koro le 09 juin 2020, aux fins de droit.
Boubacar PAÏTAO
Source : Aujourd’hui-Mali