« Journaliste et chroniqueur, Adam Thiam décortique la crise malienne depuis des mois sur les plateaux en Afrique et en Europe ».
Le journaliste Adam Thiam vient d’être élu chargé de communication à la présidence. Il succède à Tiégoun Boubèye Maïga qui a été remercié le 05 novembre dernier.
Rappellon qu’Adam Thiam n’est pas novice dans le domaine, car il a eu à remplir cette fonction au temps du président de la transition Dioncounda Traoré.
Pas de discrimination entre les journalistes
Récemment nommé, plusieurs défis attendent le nouveau directeur de la communication présidentielle. La réussite de sa mission dépendra de sa bonne collaboration avec la presse nationale.
Désormais, il n’y à pas de journaliste d’opposition, ni journaliste de la majorité. Tout journaliste est journaliste. Malien ou étranger, ils sont journaliste. Faciliter l’accès à la communication présidentielle. Favoriser la presse nationale dans le cadre de la couverture médiatique des événements au niveau du palais présidentiel. Sinon tout le monde voit une communication défaillante au niveau de Koulouba. Ça ne marche du tout. Avec Racine Thiam, ça allait mieux, alors impliqués vous sinon rien ne va.
Prioriser la presse nationale dans l’accomplissement de votre mission
Essayer de connaître les journalistes que vous ne connaissez pas, informer les sur les activités et actions menées par le chef de l’État. Ne traiter pas les journalistes comme les chiens, puisque, c’était la mission et le comportement phare de votre prédécesseur. Quand les journalistes se présentent à vous, essayer de leur écouter, orienter les au prix de votre mission. Donner la parole aux médias issus (journaux) de la presse écrite, de la presse en ligne, de la télévision publique ou privée, et des radio publiques ou privées au profit de chef de l’État Ibrahim Boubacar KEITA, surtout pas d’exclusion aucune. Et votre mission sera une réussite.
Il faut signaler qu’aucun des ancien directeur de la communication présidentielle n’ont demandé l’aide et l’accompagnement de la presse nationale. Sans elle, la mission de la communication présidentielle sera toujours un échec éminent face aux enjeux. Avant de faire les grandes déclarations présidentielles à l’étranger, donner la parole aux médias locaux et collaborer avec eux pour le bonheur du Mali. Le Mali, c’est pour eux. Ils ne seront jamais l’ennemi de leur propre pays. Vous le saviez très vie. La presse se plaigne de vous les différents directeurs de la communication du palais de Koulouba. Il faudra penser a cela. Le conseil est sacré pour celui qui veut l’entendre. Faites quelques choses et la presse vous accompagne.
Daouda Bakary Koné LE COMBAT