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Au Mali, les médias audiovisuels et en ligne dénoncent les nouveaux tarifs sur la redevance

Les associations professionnelles de la presse audiovisuelle et en ligne demandent la suspension des arrêtés relatifs au tarif de redevance des médias. Elles dénoncent le caractère unilatéral de ces décisions prises sans consultation des organisations professionnelles, selon elles.

URTEL, AMATEL, APPEL-Mali, ACCESS, URPM ont, dans un communiqué publié ce samedi 8 février 2025, exigé la suspension pure et simple de ces arrêtés interministériels. Ces décisions indiquent que les tarifs varient selon le statut de la radio. Tous les 5 ans, les radios commerciales payent 2 million de francs comme frais d’étude et 10 millions pour les droits d’accès. Et les radios non commerciales payent 1 million de francs comme frais d’études et 5 million pour les droits d’accès, selon ces arrêtés.

Concernant les redevances, elles varient non seulement selon des statuts des radios mais des régions également. Les radios commerciales de Bamako payent 1 million cinq cent mille par an et les radios non commerciales payent 1 million. Par contre les tarifs des radios non commerciales des régions de Nara, Bandiagara, Kidal Bandiagara et Douentza s’élèvent à 150 mille francs CFA par an.

La mesure concerne aussi les chaines de télévision. Ainsi les télévisions privées commerciales de Bamako doivent payer 20 millions de FCFA et les non commerciales 10 millions.

Les organisations professionnelles de médias manifestent toutes leurs préoccupations faces à cette décision. Elles rappellent qu’elles avaient demandé un sursis de ce projet. Aussi, ajoutent- elles, cette décision « intervient dans un contexte particulièrement difficile marqué une situation sécuritaire préoccupante, une crise économique sans précédent pour les médias et une crise énergétique persistante ». Ces faîtières se disent toutefois disposées au dialogue pour une solution concertée.

Des radios communautaires regrettent la décision

Les responsables des radios communautaires regrettent cette décision de la HAC, Haute Autorité de la Communication. Au nord, particulièrement dans la région de Gao, des directeurs de radio évoquent le contexte difficile, marqué par l’insécurité et la crise énergétique. Selon eux, ces difficultés entravent la mobilisation des recettes pour ces entreprises.

Issouffa Moussa, Directeur de la Radio «AADAR Koukia» d’Ansongo

 

Source:  Studio Tamani

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