Ces filles sont pour la plupart privées de leur droit fondamental notamment l’éducation. Elles sont aussi victimes de mariage précoce et de violences sexuelles.
Fatoumata Guindo est une jeune fille déplacée dans le cercle de Bankass, région de Bandiagara. Elle fait la 7ème Année. La jeune fille indique que beaucoup de ses camarades sont mariés de force étant à l’école dans sa localité. « C’est étant à l’école que plusieurs de mes copines sont victimes de mariage précoces », témoigne cette déplacée qui demande du soutien pour améliorer son éducation.
Agée de dix ans, Dado Diarago est une autre fillette déplacée vivant sur un des sites de déplacés à Bamako. Dado y fréquente aussi l’école. Sur place, elle vit dans des conditions précaires avec sa famille. Elle nous raconte son quotidien. « Quand je me réveille le matin, je fais ma toilette et me brosse les dents. Ensuite, je balaie la cour, je fais la vaisselle et après, on va sur la décharge », nous confie-t-elle. « On ramasse des petits morceaux de fer et du plastique qu’on revend à la pesée », précise l’élève en classe de première année scolaire.
Comme elle, de nombreuses jeunes filles vivent des décharges sur le site des déplacés à Bamako ou dans les régions.
S’engager pour le développement du pays
La journée internationale des filles a été mis eà profit ce vendredi par la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille pour exhorter les filles à contribuer davantage au développement du pays. Elle s’est aussi réjouie des prouesses faites par les jeunes filles cette année lors des différents examens.
Coulibaly Mariam Maïga, Ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille
Source: Studio Tamani