Aujourd’hui, les forces françaises de l’opération Barkhane sont toujours sur place, mais la situation objective a changé avec un coup d’Etat et de larges zones du Mali qui échappent au contrôle du pouvoir central, soutenu par la France. Si l’ingérence impérialiste française est la première source de cette instabilité, permettant à divers groupes rebelles et terroriste de « surfer » et de détourner une colère légitime contre la politique proprement coloniale de Paris, le tour de vis de l’exécutif annonce là encore une forme d’escalade. C’est ce qui explique la visite de Le Drian au Mali ces derniers jours : Consolider l’ancrage de la France à Bamako pour préserver une main mise sur la situation dans le pays, et ainsi préserver les positions acquises pour l’accès aux matières premières, et ainsi poursuivre sa politique de spoliation des richesses naturelles de la région, condamnant les populations locales à toujours plus de misère. Loin, très loin, des prétendues velléités humanistes de lutte contre le terrorisme affichées en façade.
Source : revolutionpermanente.fr