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Au cours de la pêche dans le fleuve Niger : les Bozos découvrent le corps d’un vieux emballé dans une natte, la tête écrasée et les deux mains attachées

Le dimanche 20 juillet dernier, Soungalo Diarra, commerçant âgé de 66 ans, domicilié au Banconi Razel en Commune 1 du district de Bamako rentré chez lui est ressorti peu après suite à la réception d’un coup de fil.

 

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A l’heure de la rupture du jeûne, il n’était toujours pas de retour. Pendant la nuit, des pêcheurs découvrent dans le fleuve Niger, une natte emballée et attachée. Vérification faite, ils y découvrent le corps d’un homme au crâne fracassé et aux deux mains ligotées. Transporté à la morgue du CHU Gabriel Touré, les siens l’identifieront le lendemain. L’enquête est ouverte par les hommes du Commissaire divisionnaire de police Jean Pierre Porna Dembélé en charge du VIè arrondissement, saisi du problème.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une piste s’offre aux enquêteurs. Le défunt selon toute vraisemblance a reçu un coup de fil vers 16h pendant qu’il était à son domicile. En cette ère des nouvelles technologies, c’est une trace qu’on ne peut pas effacer. C’est une énigme que les techniciens des sociétés de téléphonie expédient en un temps deux mouvements. Le dimanche 20 juillet dernier, feu Soungalo Diarra s’est présenté dans sa boutique de vente de moustiquaires sise au grand marché.

En raison de la faible affluence des clients, il est retourné en famille vers midi. Aux environs de 16h quand il a reçu un coup de fil, il a empoché une certaine somme d’argent selon des membres de sa famille, que lui aurait envoyée son fils pour sortir aussitôt. Selon ces témoignages, il disait aller se promener avant l’heure de la rupture du jeûne.

A cette heure, il n’était pas de retour et il était injoignable sur son téléphone. Les membres de sa famille ont fait le tour des commissariats de police, les Brigades de gendarmerie, les hôpitaux et autres centres de santé, mais nulle trace de papa. Pendant ces recherches, les Bozos pêchant ont découvert dans le fleuve, une natte attachée. Par curiosité, ils ont voulu savoir ce qu’elle contenait. A la vérification, ils y ont découvert le corps d’un homme au crâne fracassé, la bouche aussi, les deux mains ligotées.

Ils ont fait appel aux agents de la Protection civile pour le transporter à la morgue du Centre hospitalier Gabriel Touré. Le lendemain lundi, les Diarra qui avaient fait le tour des commissariats pour faire la déclaration ont été invités à aller identifier un corps déposé à la morgue. C’est ici que le vieux Soungala a été formellement identifié par les siens. Ils ont saisi le 6è arrondissement qui a ouvert une enquête.

Qui l’a tué ? Où ? Pourquoi ? Autant de questions auxquelles le Divisionnaire de police Dembélé devra trouver réponse.

 

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