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ATTENTION, PRODUITS IMPROPRES A LA CONSOMMATION DANS NOS MARCHES : LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA DOUANE ALERTE

« Lettre N°01346/2020/INSP-DG du 23 novembre 2020,

Par cette lettre ci-dessus visée en référence, le Directeur Général de l’Institut Nationale de la Santé Publique attire mon attention que  sur notification en date du 05 novembre 2020 ; l’Union Européenne informe les autorités maliennes de la présence de particules métalliques dans la tresse de fromage en provenance de la France.

 

Aussi, je vous instruis de redoubler de vigilance pour éviter l’introduction de ces produits dangereux sur notre territoire ».

Voilà en substance le contenu d’une lettre circulaire du DG de la Douane, l’Inspecteur Général Mahamet Doucara, à l’intention des agents de son service.  Être   prudents, car malgré ces alertes, il y a une autre race de Maliens qui n’hésiterait  pas à faire entrer de tels produits sur notre territoire, rien que pour se remplir les poches. Les messages de l’Union Européenne dans ce genre de situation sont à prendre très au sérieux. En effet, l’UE dispose de tout un arsenal de dispositifs de contrôle de produits destinés à la consommation.

Le règlement européen prévoit notamment quatre grands principes : Responsabilité, Traçabilité, Précaution et Transparence.

Le principe de responsabilité : il établit très clairement la responsabilité des exploitants et des autorités publiques en matière de sécurité alimentaire. Les premiers ont ainsi un devoir d’autocontrôle. Ils veillent à ce que les denrées alimentaires respectent la législation en vigueur, à toutes les étapes de la chaîne agroalimentaire (production, transformation, distribution). Les autorités des Etats membres, elles, ont la responsabilité de superviser la filière et de fixer, en cas de besoin, des sanctions de manière “proportionnée” et “dissuasive”. Les services de l’Union Européenne mènent chaque année environ 200 inspections et audits dans les États membres, pour détecter d’éventuelles défaillances dans les systèmes de contrôles nationaux… mais aussi dans les pays tiers, pour évaluer certaines demandes d’exportation vers l’UE.

La traçabilité : le règlement européen de 2002 impose aussi que tous les animaux, denrées et autres substances de la filière agroalimentaire soient traçables. A ce titre, les exploitants doivent être en mesure d’identifier toute personne leur ayant fourni une denrée alimentaire ou toute substance destinée à être incorporée dans des denrées alimentaires ou aliments pour animaux.

Le principe de précaution : si des informations concernant un produit révèlent la possibilité d’effets nocifs sur la santé, le principe de précaution permet aux autorités de mettre en place des mesures provisoires, “proportionnées“, de gestion du risque, même s’il subsiste une incertitude scientifique sur ce risque.

La transparence : en cas de doute sur la sûreté des denrées alimentaires ou aliments pour animaux, ce principe prévoit la mise en place de mesures “appropriées” pour informer la population.

Autre nouveauté apportée par le règlement de 2002 : la création de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Basée en Italie, à Parme, cette dernière agit dans la majorité des cas sur demande de la Commission européenne ou de sa propre initiative pour fournir des avis scientifiques sur des questions relatives à tous les aspects de la chaîne alimentaire (utilisation de pesticides, d’OGM, d’additifs etc.). Le Parlement européen ou un État membre peut également inviter l’Autorité à émettre un avis scientifique sur toute question relevant de sa mission.

Le système d’alerte rapide européen

L’Union Européenne (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU VENDREDI 04 DÉCEMBRE 2020

Alpha C. SOW 

Source : NOUVEL HORIZON

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