Le gouvernement de la Transition du Mali informe l’opinion nationale et internationale qu’une attaque armée a été perpétrée contre un camion se rendant à la foire de Bandiagara, le vendredi 03 décembre 2021, entre 09 heures et 10 heures du matin, dans la région de Bandiagara.
Des bandits armés non identifiés ont attaqué et incendié le camion transportant des forains à mi-chemin entre le village de Songho et la route bitumée.
Le bilan établi fait état de 31 morts, 17 blessés et le camion calciné. Des renforts sont actuellement déployés dans le secteur et mènent un large ratissage pour traquer les auteurs.
Le gouvernement de la Transition présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et rassure les populations que toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique.
Le gouvernement du Mali salue les efforts déployés par les forces armées de défense et de sécurité du Mali (FAMa) dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Un deuil national de 3 jours
Suite à la tragédie qui a endeuillé le pays, le président de la Transition chef de l’Etat le Colonel Assimi GOITA a pris un décret déclarant un deuil national.
Un deuil national de trois jours, à compter du dimanche 05 décembre 2021 à zéro heure, est déclaré sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux victimes de l’attaque terroriste entre Songho et Bandiagara. Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments publics pendant toute la durée du deuil.
Attaques contre la MINUSMA
à Gao
24 heures, après ce drame, deux explosions ont ciblé hier dimanche, un camp de la la Minusma à Gao, dans le nord du pays, occasionnant des dégâts matériels, ont constaté des journalistes de l’AFP présents sur place.
Il y a eu quatre impacts sur le camp et des dégâts matériels uniquement, selon l’armée française qui n’a précisé l’origine des explosions.
Les explosions, à 05H45 GMT, ont fait vibrer les baraquements et poussé les militaires à se réfugier dans des abris pendant deux heures. Ces incidents surviennent alors que la réorganisation de la présence militaire française au Mali est en cours avec la fin programmée de l’opération Barkhane.
Le plan français prévoit une évacuation de Kidal, Tessalit et Tombouctou pour recentrer les effectifs autour de Gao et Ménaka, plus près de la «zone des trois frontières», aux confins du Niger et du Burkina Faso.
Ce même dimanche, selon plusieurs sources, des terroristes ont exécuté 4 personnes dans leur champs de riz à DogofryBa dans le cercle de Niono.
Rassemblé par SIKOU BAH
Source : Info-Matin