L’attaque “révèle de la haine pour les fidèles de cette religion”, affirme la police après l’attaque au couteau qui a fait un mort, jeudi, dans la banlieue de Durban.
La police sud-africaine a indiqué vendredi ignorer le mobile de l’attaque au couteau de la veille dans une mosquée de la banlieue de Durban (nord-est), qui a fait un mort et deux blessés, mais précisé y avoir identifié des “signes d’extrémisme”.
“De la haine pour les fidèles”. “À l’heure actuelle, le mobile est toujours inconnu”, a déclaré Simphiwe Mhlongo, un porte-parole de l’unité d’élite de la police, les Hawks, qui a été chargée de l’enquête. “Des signes d’extrémisme ont été relevés”, a-t-il ajouté lors d’une déclaration devant la presse. “L’incident s’est déroulé dans un lieu de prière et, au vu de la manière dont il s’est déroulé, il révèle de la haine pour les fidèles de cette religion, c’est là qu’il faut voir ces signes d’extrémisme”, a précisé le policier.
Les auteurs non identifiés. Jeudi après-midi, trois personnes non identifiées armées de couteaux sont entrées dans une mosquée chiite de Verulam, au nord de Durban, ont égorgé un homme et en ont poignardé deux autres, selon les secours et la police.
L’attaque porte “les caractéristiques d’une organisation terroriste comme EI”, l’État islamique, a estimé vendredi un responsable de la communauté musulmane en Afrique du Sud, Moulana Aftab Haider. “Je n’ai aucun doute pour présenter ce crime comme un crime terroriste”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Verulam. “D’abord, c’est une attaque contre un lieu sacré. Ensuite, c’est une attaque indiscriminée contre des innocents, purement basée sur la religion”, a-t-il poursuivi.
Europe1