Les troubles du vendredi 10 juillet dernier ont conduit les adversaires du régime à faire du vandalisme. Ils n’ont pas hésité à s’en prendre au Rassemblement Pour le Mali (RPM), symbole du pouvoir qui n’a pourtant pas de lien avec les revendications. Un geste qui ne pourra rester impuni car force doit rester à la loi.
Il est connu de tous que le Président Ibrahim Boubacar Kéita est le père fondateur du Rassemblement Pour le Mali (RPM) qui a vu le jour en juin 2001. Quand il venait de quitter l’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ), parti au pouvoir à l’époque, le Premier ministre d’alors a fait du chemin finissant président de l’Assemblée Nationale, en 2002. Si depuis 2013, Ibrahim Boubacar Kéita qui continue de marquer les pages du Mali des années 2000 il faut lui concéder une chose : il a passé la main.
Durant le week-end du 22 au 23 octobre 2016, le Chef de l’État cédera les commandes du parti présidentiel à Dr Bocary Tréta. Celui-là même vers qui l’opposition a été conduite pour faire le point des revendications de l’heure. Alors que ses détracteurs parlent de mépris, IBK fait des concessions. Un Président n’est pas l’interlocuteur d’un regroupement politique : les acteurs du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) sont censés le savoir, eux qui sont des (…)
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BAMOÏSA
Source: nouvelhorizonmali