Les 26 et 27 octobre 2018, les casques bleus de la MINUSMA et les forces armées du Mali ont été victimes d’une série d’attaques au centre et au nord du Mali. La première attaque a visé les forces armées maliennes dans le centre du pays, le 26 octobre 2018. La deuxième et la troisième étaient dirigées respectivement contre le contingent burkinabè et celui du Togo tous déployés au Mali au compte de la MINUSMA. Ces attaques ont fait plusieurs morts dont des soldats burkinabè.
Ce 27 octobre 2018, à Ber dans la région de Tombouctou, le camp de la MINUSMA a été attaqué par des hommes armés. Sur place, les témoins nous révèlent que les assaillants ont mené une attaque complexe. Ils sont venus à pied et à bord de plusieurs Pick-up équipées de 12.7. D’abord, ils ont lancé des tirs croisés contre le contingent burkinabè et au même moment, d’autres progressaient à pied, tirant à partir des Kalachnikovs. La riposte des soldats Burkinabès n’a pas tardé. Après quelques échanges de tirs, les soldats burkinabès réussirent à les repousser. Au cours de ces échanges, deux militaires burkinabès ont été tués et cinq autres blessés.
À Douentza, au centre du pays, dans la région de Mopti, cette fois-ci, c’est un véhicule du contingent togolais de la MINUSMA qui a sauté sur une mine dans les environs de Douentza. Les assaillants ont, ensuite, ouvert le feu sur le contingent faisant ainsi trois blessés dont deux dans un état grave avant de prendre la fuite. Tous ces blessés ont été évacués sur Sévaré.
A la veille, c’est-à-dire le 26 octobre 2018, une mission de la garde nationale du Mali a sauté sur un engin explosif improvisé dans la localité de Dioungani, située dans le cercle de Koro près de la frontière avec le Burkina-Faso. Bilan : deux militaires maliens tués, trois autres blessés et le véhicule complètement détruit.
Dans un communiqué publié sur le site Internet des Nations Unies, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a présenté ses condoléances aux familles des victimes des soldats burkinabès et à l’État malien.
Ousmane Le Peulh
La Rédaction