Né le 19 mars 1999 à Nogent sur Marne dans une région de la France, Emilie Dia est une jeune athlète malienne talentueuse et ambitieuse évoluant dans le club CA Montreuil. Elle fera sa toute première sélection nationale cette année avec le Mali à l’occasion des jeux africains qui se tiendra à Rabat (Maroc) du 19 au 31 août 2019. Qualifié à cette compétition grâce à sa pratique de la catégorie du marteau, Emilie Dia a bien voulu nous donner un entretien par rapport à ses débuts dans l’athlétisme, son choix du marteau et ses objectifs pour le Mali dans sa première sélection.

Le Sursaut : Comment êtes-vous arrivez à l’athlétisme ?

Emilie Dia : A vrai dire tout à commencé avec un coup de hasard. Je voulais faire du roller à l’âge de 7 ans, mais ma mère ne voulais pas donc je me suis dis pourquoi pas ce sport. Puis depuis cet âge là ce sport n’a pas arrêté de me surprendre dans sa diversité, sa complexité mais surtout avec les liens créés entre athlètes et coach.

Le Sursaut : Pourquoi le choix du marteau ?

E. D : A partir de la catégorie cadette il fallait penser à se spécialiser en fonction de nos envies et nos possibles marges de progression. J’étais tout d’abord partie sur le disque car, j’adore cette spécialité. Ensuite, en venant au club de Montreuil je me suis plus concentrée sur le marteau car mes coachs Roland Ciofani et Nama Niaré m’ont exposé certains faits avec lesquels j’étais totalement d’accord. Puis voilà comment je me suis retrouvé à aimer le lancer de marteau et les sensations que cela peut procurer.

Qu’inspire une sélection nationale pour vous ?

E. D : Tout d’abord, ça me donne beaucoup de fierté de pouvoir porter les couleurs de mon pays, de mes parents et toute ma famille dans des compétitions internationales. Puis cela va me faire découvrir de nouveaux horizons que ce soit en termes d’environnement ou d’expérience personnelle.

Quels sont vos objectifs pour le Mali ?

E. D : Les objectifs qui s’ouvrent à moi maintenant que je suis athlète pour le Mali sont d’aller le plus loin possible, pourquoi pas dans quelques années viser des jeux olympiques ou des championnats du monde. Cela me donne encore plus de motivation pour la suite.

Par Safiatou Coulibaly 

Source: Le Sursaut