La salle de spectacle de la Cité des Enfants à Niamakoro a abrité le samedi 30 septembre dernier, la cérémonie de lancement des activités de l’Association des Femmes Unies pour la Paix (A.F.U.M), avec comme devise: paix, unité et réconciliation.C’était sous la présidence de la représentante du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Aicha CISSE, en présence de la présidente de l’Association,  Mme DIAWARA Oumou DIAWARA, de la Secrétaire Générale de l’Association, Mme KOURESSI Djénébou FOMBA et de la représentante du Maire de la Commune VI, Mme TANGARA Aminata DIAKITE.

En effet, l’Association des Femmes Unies pour la Paix (A.F.U.M), comme son nom l’indique, est née d’une volonté. Il s’agit de la participation des femmes de toutes les sensibilités à la vie publique et à la gestion quotidienne des problèmes auxquels le pays est confronté.

Dans son intervention, la Secrétaire Générale de l’Association a expliqué les motifs de la création de l’AFUM. Selon elle, après plus de deux décennies d’exercice démocratique, les femmes sont peu ou pas du tout présentes aux instantes de décisions à tous les niveaux (communal, local, national).

« Pourtant, elles sont utilisées à des fins politiques. Elles sont souvent envoyées dans les rues pour des combats qui ne sont pas les leurs. Manipulées, ces groupes ne parviennent pas à se retrouver pour bâtir des alliances stratégiques, d’actions solidaires pour renverser la tendance », a-t-elle constaté. Avant d’ajouter :« face à cette situation, nous les Femmes Unies pour le Mali plus que jamais conscientes des enjeux économiques et sociopolitiques, de nos responsabilités et de notre rôle en tant que premières responsables de la réédification de notre patrie, le Mali avons décidé de fédérer nos efforts, de célébrer l’union sacrée des femmes du Mali, et cela tout en respectant chacune d’entre nous et faire fi de nos divergences ».

Pour elle, l’AFUM, c’est surtout l’incarnation de quarte valeurs essentielles à savoir la paix et la stabilité, l’unité nationale, l’éveil des consciences, les droits économiques sociaux et culturels des femmes et l’autonomisation des femmes.

A noter que l’association compte environ 656 comités et 50.000  adhérentes.

Adama DAO

Source:  Tjikan