Festival International de la Cuisine Africaine de Bamako (FICABI-1)
Le vendredi 04 mars 2022, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, s’est tenue la première édition du Festival International de la Cuisine Africaine de Bamako (FICABI-1).
Les festivaliers, assis sur les berges du Djoliba, bercés par les voix d’or des chanteuses de l’Ensemble instrumental du Mali, les narines chatouillées par les relents de grillades, les plats de couscous, le to, le woujoula, bref… les mets délicieux de la cuisine africaines et maliennes, se sont délectés.
Le maire de la commune V, Hamidou Traoré, a donné le mot de bienvenue. Lors de son intervention, il a remercié les organisateurs et les festivaliers. « La mairie ne ménagera aucun effort pour accompagner ce genre d’initiatives qui ne ferait que nous avancer dans notre pays où on a besoin d’aller de l’avant », a-t-il déclaré. Avant de conclure en ces termes : « je souhaite bon vent à ce festival, et je remercie beaucoup la brave dame, l’infatigable Oumou Traoré, qui est en train de tout mettre en œuvre pour montrer le savoir-faire des femmes africaines et celles de Bamako à travers les bons repas et la bonne cuisine en Afrique ».
Un intermède musical, des applaudissements et l’hymne de Touramagan ont raccompagné le représentant du maire à sa place.
Juste après, Mme Traoré Oumou Traoré, présidente d’AFROMER (Association des Femmes professionnelles des métiers de la restauration) et initiatrice de la FICAB-1, a pris la parole. Elle s’est félicitée de la présence de la ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, en qualité de présidente d’honneur de l’événement.
La présidente de L’AFROMER et initiatrice de la FICAB a exprimé son souhait de voir Bamako devenir la capitale de la gastronomie africaine à travers ce festival qu’elle a voulu continental voire mondial. « La FICAB, un rendez-vous annuel de l’art culinaire africain », a-t-elle lancé. Plus loin, elle s’est adressée en ces termes aux festivaliers : « FICAB célèbre les femmes, et les femmes soutiennent FICAB ».
Elle a mis un accent particulier sur le fait que le festival vise à permettre aux femmes de jouer leur partition dans le développement socioéconomique et culturel de notre pays. « Il faut consommer local et permettre aussi aux étrangers présents chez nous de découvrir les mets locaux », a-t-elle expliqué.
« Gwa-Mousoya-Tagnè (Cuisine-Femme-Progrès) est la devise de notre association », a-t-elle déclaré. Puis d’ajouter que « la cuisine est antérieure à la mosquée. » Après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire de nos soldats tombés sur le champ de bataille, Mme Traoré Oumou Traoré a fini son discours en scandant les propos suivants : « Vive le FICAB au service du développement économique, social et culturel pour un Mali paisible ! Vive le Mali ! Vive les femmes du Mali. Vivement le 8 mars 2022 ! »
A sa suite, le représentant des ministères de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a félicité les organisateurs et a encouragé l’initiative. Puis les festivaliers, au son des mélodies maliennes, ont entamé la visite des stands de dégustation des délicieux mets préparés et des boissons concoctées par des cuisinières et cuisiniers bien trempés : du couscous, du to, du Café Tora Bika, du Woujoula etc.
Le FICABI-1 s’est étalé sur deux jours pendant lesquels dégustations de mets, démonstrations culinaires et conférences ont tenu les visiteurs en haleine.
- DICKO
Source: journal les échos Mali