La 41e promotion compte 57 d’élèves officiers d’actives (EOA) dont plus d’une dizaine de personnels féminins et neuf étrangers venant de cinq pays. La 42e, elle comprend une trentaine dont moins de dix personnels féminins et 15 étrangers de sept pays. Les éléments du cycle spécial d’adaptation au cycle de l’Emia, comprenant des médecins généralistes et spécialistes ainsi que ceux issus des pays partenaires du Mali, ont été également renvoyés sous drapeau.
Le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, a présidé, le vendredi dernier au Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro, la cérémonie de sortie des 41e, 42e promotions et du cycle spécial de l’Ecole militaire inter arme (Emia).
Baptisée feu commandant Karim Niang, la 41e promotion est la dernière du cycle classique des trois ans de formation. Cette promotion compte 57 élèves officiers d’active (EOA) dont treize personnels féminins et neuf étrangers venant de cinq pays (un de la Côte d’Ivoire, quatre du Gabon, un de la Guinée-Conakry, un du Tchad et deux du Togo). La promotion est la toute dernière du cycle classique de trois ans. Le major de la promotion est une Malienne. Elle s’appelle Solange Zola.
La 42e promotion d’élèves officiers d’actives (EOA) porte le nom de feu le général de Brigade Mady Macalou. Elle comprend 32 élèves officiers d’active (EOA) dont six personnels féminins et 15 étrangers de sept pays (deux du Burkina Faso, deux du Congo Brazzaville, deux de la Côte d’Ivoire, deux de la Guinée-Conakry, trois du Tchad, deux du Togo et deux du Sénégal). La promotion a fait deux ans de formation conformément aux nouvelles réformes. Le major de la promotion est un Malien du nom de Sinaly Diané.
Les éléments du cycle spécial d’adaptation au cycle de l’Emia, comprenant des médecins généralistes et spécialistes ainsi que ceux issus des pays partenaires du Mali, ont suivi successivement un cycle académique et un cycle d’adaptation de trois mois.
Ces promotions sortantes ont suivi une formation intense de jour comme de nuit faisant d’eux des officiers capables de conduire les femmes et les hommes sur le théâtre des opérations.
Pour le commandant du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro, les circonstances et les mutations sécuritaires qui frappent de plein fouet tous les Etats modernes, en particulier ceux de la sous-région ouest-africaine imposent aux armées d’être professionnelles, vigilantes et mieux encadrées.
« Pour faire face à une telle mutation, le haut commandement a décidé en 2018 de réduire la durée de la formation de l’Emia, tout en rehaussant le niveau de recrutement. C’est ainsi que le cycle de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro est passé de trois à deux ans avec un recrutement des détenteurs d’une licence à la place d’un DEUG », a précisé le commandant du Centre.
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