La voie du consensus s’annonce parsemée d’embûches. Avec les journées consacrées le week-end dernier à la validation des termes de référence, des concertations nationales sur la transition annoncée pour le week-end prochain, on a largement eu le temps de comprendre que les acteurs politiques, de la société civile et les militaires ne vont jamais s’entendre sur la durée, les dirigeants et les objectifs de la transition.
Pour la désignation de simples présidents et vice-présidents de commission de travail, on s’est presque pris au collet. La junte a déjà du mal à imposer un quota au M5 qui a opté pour la stratégie de l’envahissement des réunions. On se demande déjà dans quelle pagaille on sera pour prendre les décisions finales.
En attendant, on en saura plus sur les sanctions de la Cédéao dont les chefs d’Etat se réunissent aujourd’hui à Niamey. Les uns (M5 et certains politiques) veulent une transition courte de 18 mois maximum. Les autres (pro-junte et les partisans du tournant générationnel) optent pour au moins 2 ans et les militaires aux affaires.
DAK
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau